Sociologie

PAS DE FÊTE POUR LES MAMANS !! Par O.Odinetz

Quand le prix du divorce est la confiscation de l’enfant

 « Bonne fête, maman ! Tu es la meilleure, la plus douce, la plus merveilleuse des mamans au monde ! » La fête des mères, ce n’est pas seulement la fête des femmes qui ont donné la vie. C’est la fête de la vie elle-même, la célébration d’un lien physique et psychique qui relie mère et enfant depuis des millénaires, de ce cycle natal du don qui est la source de notre humanité !

Mais ce dimanche 6 juin, des milliers de mères n’auront aucune nouvelle de leur enfant, et des milliers d’écoliers, le cœur meurtri, vont rendre une feuille blanche à leur professeur de dessin, n’ayant personne à qui écrire « Bonne fête, maman chérie ! ». Pendant que leurs petits camarades de jeux vont rentrer joyeux à la maison se blottir dans les bras de leur maman, ces enfants resteront seuls, orphelins d’une mère en larmes, punie pour avoir voulu quitter son conjoint qui restera toujours leur père. Au mois de juin, ce seront d’autres dizaines de milliers d’enfants qui refuseront d’écrire : « Bonne fête,papa ! ». En France, et un peu partout en Europe, la confiscation de l’enfant est devenue la dernière arme de la guerre du divorce, la plus sordide, la plus violente et la plus efficace pour se venger et détruire l’autre, celui qui vous quitte ou dont on veut se débarrasser.

enfant en colère : Portrait de jeunes filles hurlant aux yeux exorbités

 

 Si tu veux nous voir, tu n’as qu’à revenir vivre avec papa ! Tu l’as quitté – tu n’es plus notre mère ! », 

et l’enfant raccroche violemment le téléphone. Trente secondes, pour entendre la voix, à la fois rageuse et triste de sa fille - c’est tout ce qui reste à Laurence comme lien avec Alix, qui vient de fêter ses 16 ans uniquement avec sa famille paternelle. Le frère cadet renchérit : « Tu as fini de nous harceler ? », puis la voix de Sophie éclate en sanglots : « Comment oses-tu nous appeler, laisse-nous tranquille. On ne veut plus jamais te voir ». Six mois après la demande de divorce de Laurence, ses enfants ont exigé d’aller vivre avec leur père, terrorisés qu’il ne renouvelle sa tentative de suicide « car sans vous, il n’a plus de raison de vivre », leur a expliqué le grand-père paternel. Depuis, ils refusent de voir non seulement leur mère, mais toute la famille maternelle, ses voisins et les personnes de sa connaissance : « elle est dangereuse, elle nous maltraite…Tous ses amis et toute sa famille nous tapent aussi. Ils sont tous les ennemis de papa et veulent le mettre en prison ». Pendant deux ans, le père a emmené les enfants au commissariat déposer une main courante dans laquelle ils déclaraient que c’étaient EUX, les enfants, qui « de leur propre volonté » refusaient de voir leur mère.

Bernard, 10 ans, gratte violemment un bouton de moustique jusqu’au sang avec une pointe de couteau devant l’aide ménagère horrifiée, qui s’arrête de repasser. « Tu vas voir, ça va saigner encore plus… Ce soir, en rentrant chez papa, je vais dire que c’est maman qui m’a torturé. Et c’est bien fait pour elle, car il a déjà pris un rendez-vous avec le médecin pour moi. Papa n’est plus avec elle, alors c’est moi qui va lui faire la peau ! ». Il y a deux ans, ce sont les voisins de Caroline qui ont alerté la police, quand la petite fille de 7ans est venue frapper à leur porte à 22 heures : « venez vite, papa tape maman trop fort, il va la tuer…». Après des crises de violence répétées chez sa mère, Bernard est parti vivre chez son père, sans plus revoir ni sa sœur et son frère. Deux ans après le juge pour enfants note : « ..l’ampleur de la souffrance des enfants face au conflit parental. (Bernard) est manifestement en souffrance… il y a l

ieu de s’alarmer ». Le mari de Caroline vient d’être inculpé de violences conjugales, non paiement de pension alimentaire et enlèvement d’enfant. Mais Bernard reste chez son père et continue à refuser de voir sa maman

Après 15 ans de mariage avec un homme autoritaire, froid et exigeant, Emmanuelle passe des crises d’asthmes dans la dépression. De retour de convalescence, elle trouve les portes de sa maison verrouillées avec de nouvelles serrures et une plainte pour abandon de domicile. Un ami l’héberge. Après quelques mois, accusant sa mère d’avoir délaissé 

sa famille, sa fille Marianne, âgée de 14 ans, ne veut plus la voir, et lui hurle sa haine adolescente dans des jurons pornographiques que la mère ne comprend même pas. Au doigt, l’alliance

 qu

e son père lui a offert car elle est maintenant « la femme de la maison ». La juge note que « l’enfant est impliquée totalement dans la problématique 

conjugale et refuse avec violence …tout contact avec sa mère.. jusqu’à manifester de le haine…l’instauration d’un suivi psychologique de Marianne est indispensable ». A une dizaine de kilomètres de là, Francine aura supporté 27 ans de violences conjugales pour vivre le même déchirement avec sa fille de 11 ans.

Les deux enfants de Krystel sont partis le vendredi soir pour leur week-end de visite chez leur père, dont leur mère est séparée depuis un an. Dimanche, ils lui téléphonent pour lui annoncer qu’ils ne « veulent plus jamais la voir de toute leur vie, et que demain, quand ils vont venir chercher leurs affaires– ils ne veulent pas qu’elle soit là dans l’appartement ».

Vadim et Maïa ont été enlevés à l’âge de 7 et 9 ans par leur père à la sortie de l’école. Après 3 ans de recherche dans le monde entier, Nathalie les retrouve en cavale aux Caraïbes. Prévenu de l’arrivée de sa femme par les autorités locales, le père explique aux enfants qu’ils doivent fuir une fois de plus les « assassins que leur mère a payés pour les tuer ». Quelques années plus tard, c’est l’extradition vers la France. A l’aéroport, la joie de Nathalie vire au cauchemar, quand elle entend ses enfants, flanqués de leur avocat, lui crier leur haine et leur refus catégorique de la revoir. Le juge justifie la résidence des enfants chez la grand-mère maternelle, comme « la moins mauvaise solution ». Nathalie n’a plus aucune nouvelle de ses enfants depuis 3 ans.

Récemment divorcée, Hélène a envoyé il y a deux ans, ses trois garçons passer leurs vacances d’été avec leur père en Australie. Seuls deux enfants sont revenus : « Quand les deux autres seront des hommes, je les reprendrais. En attendant, tu es une mère formidable, et je te laisse t’en occuper tant qu’ils sont petits ».

Quand Clotilde demande le divorce, son mari simule le suicide et lui confisque les enfants. Pour se venger de sa femme, il emmène les deux pré-adolescents régulièrement voir des films pornographiques en leur expliquant que « toutes les femmes sont pareilles, elles ne servent qu’à cela et que leur mère est encore pire… ». Quand l’entrée du cinéma leur est refusée après contrôle de l’âge des enfants, il va louer des cassettes pour les regarder à la maison. La petite Catherine est âgée de 12 ans. Elle reviendra chez sa mère 8 ans plus tard. Aujourd’hui, elle a 28 ans, elle suit un traitement psychiatrique et ne supporte toujours pas de voir un homme se déshabiller devant elle.

Claudine voit son enfant de 8 ans selon le bon vouloir de son ex-mari. Elle ne veut pas porter plainte pour non représentation d’enfants, car « quand les juges constatent des conflits parentaux, ils retirent les enfants aux parents pour les placer dans des foyers ou des familles d’accueil ». C’est ce qui est arrivé à Maryline qui pendant 4 mois avait signalé en vain les énormes bleus qui marquaient régulièrement le corps de sa petite fille de 3 ans au retour de ses visites de chez son père. Le soir où l’enfant a été rendue inanimée à sa mère, Maryline s’est précipitée à l’hôpital. Le lendemain, l’enfant était placée en urgence, sans enquête ni audition des parents. Depuis 6 ans, malgré les non-lieux et les attestations médicales en sa faveur, Maryline n’a toujours pas retrouvé sa fille, qui vit dans une famille d’accueil dont elle ignore le nom et l’adresse. Au point rencontre, l’enfant l’accuse : « …la dame du foyer m’a dit que tout est de ta faute. Je dois vivre dans une autre famille parce que tu as voulu quitter papa et c’est très mal. Tu es coupable ».

Aucune de ces femmes ne passera la fête des mères avec leurs enfants, qui, sous l’emprise de leur famille paternelle, les rejettent ou nient même leur existence. Elles ont toutes une même histoire en commun : mères aimantes, elles n’ont jamais eu aucun problème avec leurs enfants jusqu’au jour où elles ont voulu se séparer du père de ces derniers. Leurs enfants, otages d’un terrible conflit de loyauté, ont défendu leur père qui s’est posé en victime abandonnée, et rejettent apparemment froidement et sans aucun remords non seulement leur mère mais toute la famille maternelle. Tous ces enfants ont une histoire en commun : ils sont victimes de maltraitance psychologique.

Un grand nombre de parents sont incapables de gérer l'après séparation et ne trouvent pas les compromis nécessaires pour protéger les enfants du conflit conjugal. Le refus d’un parent à prendre en considération les besoins de l’enfant à maintenir le lien à l’autre parent, va le conduire à soustraire l’enfant à toute une moitié de sa famille, et à empêcher l’ex-conjoint d'exercer ses devoirs et ses droits en matière d’autorité parentale.

La confiscation d’un enfant par un parent s’appuie sur son détournement psychique, et se traduit par la rupture du lien affectif entre l’enfant et son autre parent, qu’il est conduit à rejeter, souvent au prix de fausses accusations. Cette confiscation est souvent l’aboutissement d'un conflit de couple très complexe et douloureux, avec des antécédents plus ou moins visibles de comportements violents, de maltraitances et de menaces. Le parent « ravisseur » développe un comportement vindicatif et violent, qui peut devenir très rapidement pathologique, voire dangereux, avec des discours délirants et paranoïaques.

Ces situations, particulièrement douloureuses et traumatiques pour le parent « rejeté » et pour toute sa famille, sont reconnues par tous les professionnels de l’enfance, comme extrêmement dangereuses pour l’enfant, qui va devoir construire sa personnalité d’adulte dans l’illusion, le déni et le mensonge, privé de son parent, auparavant aimé et toujours aimant. Instrumentalisé dans cette guerre de la rupture, il devient un enfant-soldat, à qui il incombe de détruire l’image du parent qu’il doit rejeter pour conserver l’amour du parent qui le maintient sous son emprise.

L’histoire de ces femmes et de ces enfants se répète dans des centaines de milliers de familles. C’est aussi celle d’un nombre encore plus important de pères. En France, les commissariats et les gendarmeries enregistrent chaque année près de 30.000 plaintes pour non-représentation d’enfants, qui mettent en cause environ 10.000 hommes et 20.000 femmes. Mais combien de parents ne portent pas plainte, soit par peur, soit par découragement face un parcours juridique exténuant dans lequel « les affaires de familles » sont généralement fois classées sans suite, ou renvoyées vers d’interminables et dispendieuses médiations ? Si l’on applique à la délinquance parentale, le calcul utilisé en matière de violence familiale, selon lequel à peine une victime sur dix aura le courage de déposer une plainte, c’est un demi-million de parents qui seraient privés de leurs enfants.

Faute de pouvoir résoudre des problèmes où le poids du facteur humain individuel dépasse celui du droit public, la justice ne prend plus aucune décision en cas de conflits, et renvoie les protagonistes vers un nombre croissant d’intervenants qui participent d’un nouveau champ économique en expansion, celui du marché du divorce : enquêtes sociales, examens médico-psychiatriques, médiations pénales, actions éducatives, suivis psychologiques… En dernier recours, les tribunaux mettent à disposition des parents rejetés des « points rencontre », où quelques heures de présence forcée une ou deux fois par mois, doivent répondre symboliquement aux exigences des conventions internationales sur le droit de l’enfant et le droit de la famille.

A l’heure où le devoir de responsabilité parentale est rappelé par les toutes institutions engagées dans la protection de l’enfance et la lutte contre la délinquance, nous devons nous interroger sur le modèle éducatif que le parent ravisseur, qui s’inscrit généralement sur le plan juridique dans un cadre que l’on pourrait qualifier de délinquance parentale récidiviste en matière de droit de la famille, va donner à son enfant, du fait qu’il est conforté dans sa toute-puissance par une impunité juridique quasi-totale.

Au problème du danger psychologique dans lequel se trouvent les enfants et à l’impunité du parent « ravisseur », s’ajoute celui de la non reconnaissance du statut de victime du parent « rejeté » et de l’insuffisance de sa prise en charge. Les parents abandonnés vivent une détresse profonde, un sentiment d’échec de n’avoir pas pu protéger leur enfant du conflit conjugal.

Mais pour le parent rejeté, il ne s'agit pas seulement d'une question de droits. Sa responsabilité auprès de l’enfant et les devoirs qu’il doit remplir auprès de lui, lui sont confisqués autant que son enfant. Or, l e droit au maintien des relations entre parents et enfants n'est pas seulement un droit civil, mais un droit de l'Homme. Il fait l’objet d’une convention du Conseil de l’Europe dite « Convention sur les relations personnelles concernant les enfants » signée à Strasbourg, le 15 mai 2003 que la France n’a pas encore ratifiée.

Pendant des années, les parents abandonnés qui cherchaient désespérément à renouer les liens avec leurs enfants, se sont entendus répondre qu'avec le temps, tout s'arrange et qu’un jour forcément, la vérité éclate. Mais les faits prouvent que cette théorie est loin d’être toujours vérifiée. Beaucoup d’enfants devenus adultes sont en rupture totale du lien au parent absent et ne reviennent jamais. Des évènements tragiques d’actualité nous l’ont tristement rappelé l’été dernier.

Le paysage social de la France a changé imperceptiblement, sans que le législateur prenne conscience des nouveaux risques qui menacent les personnes les plus vulnérables de notre société, à savoir nos enfants. Selon les statistiques officielles de l’INSE et du Ministère de la Justice, on comptait en 2002, 127.463 divorces pour 280.000 mariages. De plus, le mariage n’est plus le modèle familial unique : le concubinage concerne plus de 2 millions de personnes et le PACS 135.000. En 1999, 1.600.000 enfants vivaient déjà dans des familles recomposées et 2.700.000 dans des familles monoparentales. Les résidences alternées, introduites en 2002, correspondent à 10% des divorces, et concernent entre 20.000 et 25.000 enfants. A ces chiffres s’ajoutent les quelques 400.000 enfants placés dans des foyers ou des familles d’accueil.

A l’heure où le désir d’enfant s’est autonomisé par rapport au mariage, où le modèle familial traditionnel tombe en désuétude, où le projet conjugal se distingue des aspirations parentales, où les discours théoriques des psychiatres sont remis en question, de même que le fonctionnement égotique de la justice, il est temps de s’interroger sur les capacités des institutions et des adultes à protéger nos enfants pour leur permettre d’avoir non seulement leurs deux parents mais également une enfance. A part entière. Heureuse. Avec une fête des Mères et un mois plus tard, une fête des Pères.

 

Pardonner pour Avancer (Fairouz)

Vous est-il déjà arrivé de vivre une expérience qui vous a blessé et pour laquelle vous n’avez pas totalement été en mesure de comprendre ce qui s’était passé, pourquoi c’était arrivé et surtout pourquoi vous avez toujours du ressentiment envers la situation ou la personne concernée?

 

Si vous avez déjà vécu un épisode semblable dans votre vie, vous savez certainement que tant et aussi longtemps que le sentiment d’amertume, de colère, de frustration voir même de haine persiste, il est impossible de se sentir en paix. La plupart des gens se questionnnent sur le pourquoi et le comment. On pose des hypothèses, des suppositions, des « oui mais » et on repasse en boucle l’évènement pour être certain de ne pas avoir omis une pièce du puzzle.

 

Que se passe-t-il dans ce cas-ci?

 

On reste à faire du sur place. C’est à dire que rien du passé ne changera, malgré qu’il soit ressassé maintes et maintes fois. Rien n’avance non plus. On ne se sent pas mieux face à ladite situation ou ladite personne. Bien souvent, on se sent pire par le simple fait de se repasser l’évènement douloureux en boucle. Le revivre fait parfois plus mal que le cas original. Pourquoi? Parce qu’on empire l’évènement et on se fait notre cinéma. Celui-ci est malheureusement fait dans une chaise de producteur-victime, qui empire la situation.

Pourquoi ça m’est arrivé à moi? Comment a-t-il pu faire, dire ceci ou cela? Bref, les évènements douloureux font partie de la vie et la façon de réagir face à ceux-ci est la clé vers la paix intérieure.

 

Comment l’obtient-on cette paix intérieure?

Tout d’abord, en enlevant le manteau de victime qu’on aurait pu se mettre sur le dos et en se posant la question suivante: Quelles leçons ai-je tirées de cet évènement?

Ensuite, l’essentiel est de pardonner. Le pardon n’implique pas que l’on approuve ce qui a été dit ou fait. Le pardon, c’est accepter ce qui est arrivé et retenir la leçon que l’évènement douloureux avait à nous apprendre.

 

Pardonner, je veux bien mais comment faire quand la frustration, la douleur est présente et intense?

 

Voici quelques conseils:

–   Écrivez sur la situation qui cause problème. Prenez le temps de mettre sur papier tous les éléments qui vous donnent de la douleur. Exprimez vos doutes, vos peurs ou votre colère, ne censurez rien. Tout ce qui s’exprime libère votre esprit.

–   Si la situation douloureuse implique une personne, je vous invite à lui écrire une lettre, que vous n’avez pas à lui donner. C’est encore là, un moyen de laisser sortir tout ce qui doit être dit. Parfois, il est impossible de s’exprimer réellement avec certaines personnes. L’écriture est un excellent moyen de libération.

–   Se pardonner à soi, une clé essentielle pour être en paix. N’hésitez pas à vous écrire.

–   Finalement, retenez la leçon et dites merci pour cet apprentissage qui vous permet de grandir.

 

Vous aurez l’esprit plus clair et libéré, ce qui, comme résultat ultime, vous permettra d’aller de l’avant sans traîner les douleurs passées.

le Menteur ..Le Manipulateur..causes profondes et analyses

Le menteur

Le mensonge compulsif est influencé par plusieurs facteurs. Il pourra s’agir d’égoïsme, de jalousie, de mesquinerie, d’exagération, de méchanceté, de frustration ou de besoin de conquête. Un menteur compulsif a un besoin incontrôlable d’attention, il est égoïste. Nous constatons que l’égoïsme est particulièrement présent.Le mensonge compulsif a mille et un visages, plusieurs facteurs peuvent donc influencer ce comportement. Le menteur compulsif agit seul ou recherche les appuis d’une personne facilement influençable Il profitera souvent des circonstances, des appuis ayant permit l’obtention d’un poste par exemple.

Les menteurs compulsifs ont désormais une excuse médicale pour justifier leur penchant pour le mensonge. En effet, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Californie du Sud, la structure de la matière cérébrale des menteurs et des manipulateurs serait différente de celle des personnes dites normales.

Les résultats de cette étude, publiée dans le numéro d’octobre du British Journal of Psychiatry, ont été obtenus à la suite d’examens d’imagerie par résonance magnétique administrés à un échantillon de 108 volontaires.

À l’issue de ces tests, l’équipe des chercheurs Yaling Yang et Adrian Raine a découvert que la répartition des matières grise et blanche était différente dans le cerveau des menteurs compulsifs que dans celui des sujets dits normaux. Selon les chercheurs, les menteurs et les manipulateurs auraient 22 % de plus de substance blanche dans le cortex préfrontal que les autres sujets.

Cette matière blanche conduit l’influx nerveux dans le cortex préfrontal que les autres sujets.

Cette matière blanche conduit l’influx nerveux dans le cerveau alors que la matière grise correspond aux cellules nerveuses.

 La maturité émotionnelle est un choix conscient.

La maturité émotionnelle réside dans la capacité d’un individu à être attentif à toute la gamme possible des émotions, puisque ces émotions permettent la communication en fournissant les bases de la différenciation et le discernement de notre impact. L’incapacité d’un individu à faire cela est une mesure précise de son degré d’immaturité émotionnelle, quelles que soient les apparences sociales. Ainsi cette immaturité se manifestera par différentes formes et niveaux de défense, par des faux-semblants, du sabotage comportemental, des choix restreints et de la tristesse.

Les thérapeutes parlent de la nécessité de « lâcher le passé » et d’interrompre les schémas habituels qui ne fonctionnent pas. En interrompant ces schémas du passé et en brisant nos chaînes, nous sommes plus disponibles pour « être présent », pour discerner, évaluer et choisir les actions qui nous grandissent et nous rendent notre pouvoir. Cependant, comme tout changement génère des peurs, nous ne voulons pas abandonner nos « bon vieux » schémas, familiers et donc relativement confortables, même s’ils gâchent de manière évidente notre vie. Alors nous continuons de faire ce qui est habituel (choisir le diable que nous connaissons plutôt qu’un diable que nous ne connaissons pas) espérant que cela donnera, quelque part, un résultat différent. C’est pourquoi changer, individuellement ou dans une organisation, est si difficile et génère sa propre résistance même si le changement est évidemment et dramatiquement nécessaire.

Grandir véritablement, devenir émotionnellement mature, c’est être dans le PRESENT, lâcher le passé, répondre et non pas réagir à ce qui est. S’agripper au passé devient un moyen commode de rendre responsable et de blâmer les parents, les autres et les situations de la vie pour nos problèmes et difficultés relationnelles. Nous les utilisons pour éviter d’affronter et d’être responsable de nos comportements immatures et irresponsables. Au lieu d’être attentif à ce qui est, nous réagissions à ce qui a été et sommes donc moins capables de gérer de manière appropriée ce qui est.

Comme mentir demande beaucoup d’efforts cérébraux, selon les chercheurs, la présence d’un surplus de câblages (matière blanche) dans le cerveau de certains individus leur fournirait un avantage naturel dans la maîtrise de la fabulation et la gestion d’informations trompeuses.

Par opposition, les enfants autistes, qui ont beaucoup de difficulté à mentir, posséderaient moins de matière blanche dans leur cortex préfrontal que les menteurs ou les personnes dites normales.

LES MANIPULATEURS                                                                                      

Les manipulateurs.

Traiter avec eux avec grande précaution,

Ou risquer tout.

Accablés ils sont,

Peur de montrer leur colère,

Secrets ils deviennent.

Nieurs de faute,

Maîtres de la mauvaise direction,

Voleurs de crédit.

Les hauteurs ils veulent,

Jamais une pensée pour ceux

Qu’ils blessent souvent.

Par de subtils tromperies,

En marchant sur le dos des autres

Les hauteurs ils peuvent atteindre.

Maîtres des tromperies,

Leur hostilité cachée

Jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Tromperies ils font,

Avec mensonges et manipulation

pour couvrir leurs craintes.

De grands artistes ils sont.

Il est difficile de résister

Aux tableaux qu’ils peignent.

Vides de compassion,

Ni loyaux ni dignes de confiance

Des amis ils ne sont pas.

Vicieux ils le sont !

Ceux qui ignorent cet avertissement

Paieront le prix fort.

 

Les manipulateurs sont hostiles, en insécurité et ont peur. Par conséquence, ils ont trop peur d’exprimer directement leurs craintes et hostilité. Ils préfèrent utiliser les menaces, ils comptent sur des remarques humiliantes, des mauvaises directions, des dénis, des disqualifications et une certaine compétence pour le mensonge. Ils cachent leur hostilité et leurs intentions destructrices par des mensonges habiles et de la manipulation.

 

Sur le chemin des vérités que l’on se sent léger !

Rien ne vient perturber notre bien être puisqu’à chaque instant de la vie nous sommes convaincus que nos choix sont les bons et nos idées les meilleures. La nature humaine est ainsi faite, il y a ceux qui se torturent chaque jour sur leurs actes, leurs pensées, leur regard et leurs choix et ceux qui d’emblée écartent tout altruisme puisque le centre du monde c’est eux. Fi des compromis et de l’écoute de l’autre, fi de la compassion et pire que tout fi de la remise en question et de l’introspection puisqu’elles pourraient nous révéler une image un peu ternie qui mettrait en danger notre égo. Alors pour être heureux, il serait préférable de se regarder dans la glace, de se trouver joli(e), de publier les plus belles photos sur les réseaux sociaux et de rassembler tous les « j’aime » possibles de nos meilleurs « ami(e)s. Notre société ne serait-elle pas en train de fabriquer à grande échelle une société d’individualistes exacerbés dont le seul intérêt est de parfaire son narcissisme et son égocentrisme. J’ai une pensée particulière pour ceux qui ont eu le courage de se battre pour un idéal humain, pour ceux et celles qui au prix de leur vie ont su défendre des valeurs humaines, débattre de celles-ci pour faire évoluer notre société. N’est-il pas désespérant de voir sur certains réseaux sociaux certains types d’échanges appelé « communication » pour n’échanger que des « j’aime » « moi ça va et toi ça va ? » sans parler des règlements de compte qui se glissent au fil des pages…et passer ainsi des heures voire des soirées entières avec ses nombreux ami(e)s pour ne rien échanger d’autre que son nouveau look, sa nouvelle paire de chaussure ou son nouveau tee shirt. A quoi bon…la machine est lancée, les nouvelles technologies supports indéniables de la communication ont été perverties par ces excès et plongent les accrocs dans la plus grande des solitudes. Rien ne pourra désormais modifier cela si ce n’est la pensée et le courage d’y remédier. Apprendre à lire, à réfléchir et à écrire n’est-il pas le socle indispensable pour la construction d’une vie humaine ? Finalement… peut-être pas.

Violences faîtes aux Femmes l'horreur en 10 chiffres (lucile Quillet)

 

Une Femme sur 7 Victime de Viol.

130 Millions de femmes mutilées, excisées.

Une sur trois victime de violence...Et les coups souvent qui démarrent à la première grossesse.

Les chiffres sont glaçants.

Chaque année depuis quinze ans, la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes nous force à regarder le monde à travers les yeux d'une femme. Impossible de ne pas ressentir ce sentiment d'effroi, d'insécurité face à des chiffres intolérables et pourtant toujours d'actualité. En passant en revue les données de l'Unicef, de l'ONU, de la Banque Mondiale et de l'OMS, nous avons dressé un bilan alarmant des violences que subissent les femmes toujours considérées esclaves dans certaines régions du globe. Même lorsque la loi les protège, elles restent les principales victimes des coups et des viols.

Une femme sur trois a déjà été victime de violences dans le monde

L'Organisation mondiale de la Santé a rappelé la semaine dernière dans la revue médicale The Lancet que près de 35% des femmes et filles sont exposées à une forme de violence physique et/ou sexuelle au cours de leur vie. Dans certains pays comme l'Ouganda ou les Samoa, ce sont près de sept femmes sur dix qui ont été victimes d'abus, d'après l'ONU Femmes. 

En France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint

Près de 216 000 femmes, âgées de 18 à 75 ans, sont soumises à la violence physique et/ou sexuelle de leur ancien et actuel conjoint, qu'il soit mari, concubin, pacsé, petit-ami… La majorité reste muette, pour protéger leurs enfants, leur réputation ou leur vie, par crainte des représailles. Souvent, ces hommes violents possèdent également une emprise psychologique très forte qui plonge leur victime, isolée, dans un climat de peur permanent. Seules 16% d'entre elles déposent plainte, selon les chiffres du gouvernement. 

40% des cas de violences conjugales débutent lors de la première grossesse

Les violences conjugales s'attisent ou débutent particulièrement au moment où le couple attend un enfant. Le conjoint violent ne supporte généralement ni la perspective d'une troisième personne dans le foyer ni le fait que la femme devienne le centre des attentions de l'entourage. Celle-ci, dans un état vulnérable, est moins apte à se défendre. Une situation précaire qui peut pousser certaines femmes à renoncer à leur grossesse. En tout, 23% des demandes d’IVG étaient directement liées à des violences (viols, violence conjugales, violences familiales). Selon Emmanuelle Piet, médecin de protection maternelle et infantile, présidente du collectif féministe contre le viol, «  ces femmes avaient trois fois plus de chances d'accoucher prématurément que la moyenne, une grande proportion d'entre elles (7%) ont accouché à la maison, pas par choix mais par contrainte, un tiers d'entre elles ont reçu des coups sur le ventre et 82% ont subi des violences sexuelles ».

3,6 milliards d'euros par an 

En dehors des conséquences psychologiques et sociales, les violences faites aux femmes coûtent 3,6 milliards d'euros en France, en termes d'aides sociales, de soins et surtout de perte de capacité de production, selon l'évaluation du ministère des Affaires sociales et des Droits des femmes. Pour Caroline de Haas, la fondatrice de l'association Osez le féminisme, la volonté politique d'éradiquer ce fléau reste tiède. A l'inverse, les campagnes de sensibilisation réalisées pour la sécurité routière ont été efficaces. « 12 millions d'euros par an rien que pour la communication, on a formé les gendarmes, on a sensibilisé dans les écoles. Résultat : on est passé de 20 000 à 4000 morts par an ».

7% des femmes seront victimes d'un viol au cours de leur vie

Selon la Banque mondiale, le risque de violence conjugale et de viol est plus fort pour les femmes de 15 à 44 ans que le risque de cancer, d'accidents de la route, de guerre et du paludisme réunis. D'après ses calculs, si l'on ajoute les tentatives de viols, ce sont près de 20% des femmes qui risquent de subir un viol ou une tentative d'agression sexuelle dans le monde. En France, cela concerne 86 000 femmes âgées de 18 à 75 ans, chaque année.

86% des viols ou tentatives sont perpetrés par des proches

Loin du cliché de l'agresseur qui saute sur une fille en jupe tard dans la nuit, l'énorme majorité des agressions sexuelles sont réalisées par une personne connue de la victime : parent, ami, connaissance, ou ancien petit-ami. Dans 38 % des cas, le violeur s'avère être le conjoint. Suite aux viols ou tentatives de viol qu’elles ont subies, seules 10 % des victimes ont porté plainte.

720 millions de filles victimes de mariages précoces

Dans le monde, 720 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, soit avant leurs 18 ans, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans, selon l'Unicef. Le phénomène des unions précoces touche surtout les continent asiatique et africain. Le Niger compte le plus de femmes mariées avant leurs 18 ans (77%) et le Bangladesh, de mariées de moins de 15 ans. L’Inde, elle, totalise à elle seule un tiers de ces enfants. Moins nombreux, les garçons n'échappent pas au mariage forcé, auquel 156 millions d'entre eux ont été contraints.

15 millions de jeunes filles sont mariées avant 18 ans chaque année

 

D’ici 2015, quelque 1,2 milliard de petites filles pourraient être mariées de force si des actions ne sont pas entreprises, affirme l’ONG Girls Not Brides. Les filles qui se marient avant l’âge de 18 ans ont plus de chances de vivre dans un climat de violence que les autres. Leurs études, si elles ne sont pas déjà arrêtées, seront raccourcies, et les risques de violences conjugales, grossessse précoce et mortalité maternelle, décuplés. Les grossesses et accouchements difficiles sont la deuxième cause de décès des jeunes filles de 15 à 19 ans dans le monde d'après l'OMS. On compte pas moins de 3 millions d'avortements non encadrés dans cette population chaque année. 

En France aussi, le mariage forcé existe

​Les femmes originaires du Maghreb, de Turquie et d’Afrique sahélienne sont les premières concernées avant celles originaires d’Asie du Sud-est, d’Europe, d’Afrique centrale ou des pays du Golfe de Guinée. Près de 4% des filles d’immigrés nées en France entre 26 et 30 ans ont été mariées sous la contrainte : 1% d'entre elles n'ont pas consenti et 3% ont changé d'avis sous la pression de la famille et des proches. Ce phénomène ralentit fortement. Leurs mères immigrées de 51 à 60 ans sont 9% à avoir été mariées de force et 13% avec un consentement altéré. 

Près de 130 millions de femmes ont subi des mutilations génitales

L'ONU estime à plus de 3 millions de filles âgées de moins de 15 ans qui risquent de subir des mutilations génitales féminines chaque année, soit plus de 8000 chaque jour. Dans la moitié des pays concernés, les filles ont été excisées avant leur 5 ans. Plus de 90% des femmes ont été mutilées en Egypte (soit 27,2 millions), à Djibouti, en Guinée (96%) et en Somalie (98%).

Malgré les progrès accomplis et l'intérêt accru pour ce sujet ces dernières années, les violences faites aux femmes et aux filles atteignent encore un niveau « inacceptable » selon l'OMS qui juge les efforts déployés insuffisants. Ces violences, « exacerbées lors de conflits et de crises humanitaires », ont des conséquences dramatiques pour la santé mentale et physique des victimes, ajoute l'OMS.