Sociologie

La Femme Perverse narcissique

Il arrive souvent qu’un beau visage ne soit pas synonyme d’un beau cœur. Cependant, le masque sombre de la femme narcissique est très différent de celui de l’homme. C’est parce que les femmes sont plus douées d’empathie, ce qui signifie qu’elles sont moins sujettes à ce type de trouble. Ainsi, le narcissisme se manifeste d’une manière légèrement différente, car l’énergie féminine a une approche différente lorsqu’il s’agit de façonner ce trouble.

Essentiellement, le trouble de la personnalité narcissique est un trouble caractérisé par un sens grandiose de soi et une incapacité à sympathiser avec les autres.

Cela signifie que la personne narcissique est complètement égocentrique et incapable de se rapporter aux autres. Sa motivation principale n’est que son propre bien-être, sans remords de conscience ni souci des autres. Cependant, lorsque nous parlons de trouble de la personnalité narcissique, il y a une chose que les autres devraient également savoir. Les personnes touchées par ce trouble sont insensibles et égoïstes non pas parce qu’elles le veulent, mais parce qu’elles sont incapables de ressentir de l’empathie. Cependant, en raison de leur grande intelligence, elles supposent que l’empathie est ce que les autres veulent, alors elles prétendent l’avoir Ainsi, elles savent exactement que dire et que faire pour obtenir une réaction et une faveur des autres.

Ce qui est également l’objectif final d’un narcissique est de maintenir un sens grandiose de soi qu’il construit sur la douleur, l’insécurité et la souffrance des autres.

Mais alors que le narcissisme se concentre principalement sur les hommes, nous voulons maintenant parler de la femme narcissique, qui est souvent très belle, convaincante, mais toujours égoïste.

1. La femme narcissique est superficielle.
Qu’est-ce qui nourrit mieux un ego superficiel qu’un sentiment de pouvoir et de domination financière Il n’est donc pas étonnant que l’argent et les choses superficielles dans les relations attirent fondamentalement ces femmes. De plus, elles s’assurent également que leur partenaire a l’air bien tout en utilisant toutes leurs connaissances pour qu’il se sente moins digne.

Car leur arme principale est de saper la confiance de l’autre pour pouvoir le contrôler. Même si elles semblent assez décentes et de bonne humeur. La femme narcissique enlèvera chaque morceau de son âme et lui fera sentir qu’il ne vaut rien.

2. La femme narcissique est extrêmement compétitive.
En fait, les femmes narcissiques ont une image grandiose d’elles-mêmes qui se manifeste généralement par la vanité, la jalousie et le ressentiment. Elles ne veulent jamais que les autres réussissent mieux qu’elles et elles ne supportent pas que d’autres femmes soient plus belles qu’elles Parce que la pensée d’une autre femme leur étant supérieure les perturbe dans le fantasme qu’elles ont créé. Par conséquent, elles s’efforcent toujours d’affirmer leur position de femmes alphas avec laquelle personne ne peut se comparer. Même si ce n’est pas vrai, leur confiance en soi artificielle leur dira le contraire. Cependant, derrière cette confiance en soi se cachent une pure insécurité et une déception face à sa propre vie.

3. La femme narcissique est sadique.
La femme narcissique aime infliger de la douleur aux autres, en particulier à ceux qu’elle déteste ou dont elle est jalouse. Ce qui est le plus inhabituel à son sujet, cependant, c’est qu’elle prétend être empathique envers les autres afin qu’ils s’ouvrent. Car leur arme principale est de saper la confiance de l’autre pour pouvoir le contrôler. Même si elles semblent assez décentes et de bonne humeur. La femme narcissique enlèvera chaque morceau de son âme et lui fera sentir qu’il ne vaut rien. Ainsi, tout en écoutant les problèmes, la souffrance et les insécurités des autres, elle ressent du bonheur. Le simple fait de penser que quelqu’un qu’elle déteste traverse quelque chose de difficile et d’horrible est comme de la dopamine pour son esprit brisé.

Donc, si jamais vous êtes impliqué(e) avec une femme narcissique, vous ne devriez jamais faire confiance à sa fausse sympathie.

4. La femme narcissique a une vie vide.
Après tout, alors que les manipulations de la femme narcissique ont une terrible influence sur les autres, en fin de compte, sa vie n’est pas si géniale. Principalement parce que ces femmes sont généralement très dépendantes de leurs partenaires, nécessiteuses et exigeantes en ce qui concerne ce qu’elles veulent. Elles ne se soucient jamais vraiment des autres parce qu’elles manquent d’empathie. Ainsi, la seule chose dont elles se soucient est leur ego, obtenir ce qu’elles veulent et rendre les autres malheureux dans le processus. Car les femmes narcissiques sont souvent aussi des parasites, des chercheuses d’or, des hypocrites et des menteuses. Elles se nourrissent de la négativité des autres, qu’elles préfèrent provoquer elles-mêmes.

5. La femme narcissique aime jouer la victime.
La femme narcissique est consciente de chacune de ses actions et de ses paroles, mais les fait apparaître comme le résultat de sa « fragilité ».

Elle joue donc souvent la victime, même si c’est elle qui cause le chaos. Ce droit de se sentir comme si tout le monde lui avait fait du tort est également le résultat de son sens grandiose de soi qu’elle protège. Peu importe combien de fois vous la blâmez, elle continue à jouer la victime et à dire que vous avez tort. Parce que dans son monde, elle a toujours raison, et même quand elle n’a pas raison, elle justifie toujours ses actions. Ces femmes sont aussi si adeptes de la victimisation qu’elles vous font même parfois douter de votre propre santé mentale.

6. La femme narcissique est une partenaire toxique.
Une chose très intéressante à propos de la femme narcissique est qu’elle est souvent considérée comme une femme désirable.

Cependant, cela est uniquement dû à sa capacité à faire croire aux autres qu’elle l’est, tout en étant la plupart du temps laide  à l’intérieur et à l’extérieur. Pourtant, ces femmes trouvent des hommes peu sûrs d’eux et au bon cœur qu’elles manipulent initialement pour leur faire croire qu’elles les aiment jusqu’à ce qu’elles aient assez de pouvoir pour changer les choses. Ainsi, après avoir conquis l’âme de l’homme, elles feront constamment des demandes, à la fois émotionnellement et financièrement. Jusqu’à ce qu’elles le vident émotionnellement et en fassent le centre de leur vie parce qu’elles n’en ont pas une propre à elles. Ainsi, les femmes narcissiques sont abusives, mais très dépendantes de leurs partenaires, généralement mieux lotis, tout en se livrant à un style de vie paresseux et toxique.

 

Attention à ne pas passer à coté de l'essentiel (bruno Leroy)

 

Les trésors de l’âme

L’histoire raconte la légende d’une femme pauvre avec un garçonnet dans les bras, qui, passant devant une caverne, entendit une voix mystérieuse venant de l’extérieur et qui lui disait:

« Entre et prends tout ce que tu désires, mais n’oublie pas le principal.»

«Souviens-toi d’une chose: Après que tu sois sortie, la porte se refermera à tout jamais. Profite de l’opportunité, mais n’oublie pas le principal. »

La femme entra dans la caverne et trouva beaucoup de richesses. Fascinée par l’or et les bijoux, elle déposa l’enfant par terre et commença à amasser, anxieusement, tout ce qu’elle pouvait dans son tablier.

La voix mystérieuse lui rappela: « Tu as seulement huit minutes. ».

Les huit minutes épuisées, la femme chargée d’or et de pierres précieuses, courut hors de la caverne et la porte se referma. Elle se rappela alors, que le garçonnet était resté à l’intérieur, mais la porte était fermée à tout jamais.

La richesse dure peu mais le désespoir, toujours! La même chose parfois, nous arrive. Nous avons quelques 80 ans pour vivre en ce monde et toujours une voix nous rappelle : « De ne pas oublier le principal »!

Le principal, c’est les valeurs spirituelles, la foi, la vigilance, la famille, les amis, la vie. Mais l’appât du gain, la richesse, les plaisirs matériels nous fascinent tellement, que le principal reste toujours de côté…

Ainsi, nous épuisons notre temps ici-bas, et nous lissons de côté l’essentiel:

Les trésors de l’âme. Nous ne devons jamais oublier que la vie, en ce monde, passe rapidement et que la mort arrive de façon inattendue. Lorsque la porte de cette vie se refermera pour nous, les lamentations ne serviront à rien.

 

Comment se remettre d'une rupture ?

Une rupture amoureuse est une petite mort très douloureuse à vivre. Mais on peut en guérir à condition de suivre les étapes de ce deuil pour s'ouvrir à nouveau à la vie et à l'amour. Conseils et témoignages.

 
"Notre coeur se brise. Nos efforts, qu'ils soient sains ou non, ont échoué. Nous sommes rabaissés, rejetés après avoir donné le meilleur de nous-mêmes. La personne que nous aimons le plus au monde nous refuse son amour ; c'est un drame". 

Ainsi Marcel Bernier et Marie-Hélène Sicard décrivent-ils le choc de la séparation dans un livre récent "La rupture amoureuse" (éd. Eyrolles, 2017). Il faut dire que ces deux psychologues cliniciens ont souvent aidé des blessés de l'amour à soigner leur plaie. 

Ils confirment en tout cas l'intensité des émotions que l'on peut ressentir : larmes, tristesse, colère, incompréhension, soulagement, regret, révolte, jalousie, abattement... Dans les heures, les jours qui suivent une rupture, nos coeurs passent par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. 
Que faire, que dire, comment revivre demandent les plus jeunes qui voient pour la première s'éteindre une histoire d'amour ?
 

Laisser couler ses larmes, reconnaïtre sa peine

Cliquez sur l'image pour aller à la librairie.
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La première étape est toute naturelle : il est bon de laisser jaillir ses larmes, de ne pas garder en soi ce flot tumultueux, de mettre des mots sur sa souffrance et de la reconnaître

Souvent, expliquent Marcel Bernier et Marie-Hélène Sicard dans leur livre, on peut être tenté de nier la douleur pour se protéger. De fuir dans le travail, l'alcool, la drogue. Mais la douleur rejaillira quand même et vous risquez de vous faire encore plus mal. 

Il est vrai que la souffrance n'est pas très tendance. Souvent, votre entourage aussi s'évertue à nier votre chagrin à coup de paroles maladroites : "Ne te mets pas dans des états pareils, il n'en valait pas la peine", "Sors, change-toi les idées"... 
Et pourtant : "Au coeur de la peine d'amour, la reconnaissance de la douleur est un passage essentiel pour arriver à faire son deuil", expliquent les psychologues. Les larmes sont salvatrices, alors pleurez et n'ayez pas peur de dire et d'exprimer votre chagrin !
 

Exprimez toute vos émotions, confiez-vous


En même temps, ne vous enfermez pas dans votre tour d'ivoire. Vous exprimerez d'autant mieux vos émotions que vous pourrez les partager à quelqu'un
Tâchez de trouver une oreille amicale et discrète ou sinon, rejoignez un forum de discussion, ou appelez un fil d'écoute anonyme comme par exemple SOS Amitié... On le sait moins mais les conseiller(e)s conjugaux et familiaux peuvent aussi recevoir des jeunes et des célibataires. Si vous êtes très mal et que cela dure, n'hésitez pas non plus à consulter un psychologue... 

Le fait de parler à quelqu'un permet peu à peu de s'apaiser. La tristesse est toujours là, mais elle est moins vive et risque moins de vous étouffer. 
 

Stop aux souvenirs qui repassent en boucle !

Parler à quelqu'un aide aussi à ne pas ressasser indéfiniment les mêmes questions : "je ne savais pas la raison pour laquelle il me quittait, il ne me reprochait rien, je me posais tellement de questions mais pas de réponses". 

Pour ne pas vous repasser en boucle ces mêmes questions, pour échapper à la torture des souvenirs, essayez de changer un peu vos habitudes : si vous le pouvez, éliminez les objets qui vous font penser à votre ex, ne revenez pas dans les lieux où vous avez vécu des choses ensemble, changez de loisir, de lieu de détente, de décor, de groupe d'amis...
 

 

Point de vigilance 

Cependant, évitez de prendre des décisions trop importantes et de faire des choix irrémédiables tant que vous êtes sous le coup des émotions. Ce n'est pas dans la tempête que l'on peut faire le point tranquillement. 

Ne changez pas de job, de filière d'études, ne partez pas en voyage à l'autre bout du monde de façon impulsive, mais poursuivez le cours de votre vie et laissez s'apaiser peu à peu le tumulte de votre coeur. Vous pourrez ensuite vous ouvrir à de nouveaux chemins.
 

C'est fini : ne cherchez plus à reconquérir votre ex...

Comment se remettre d'une rupture ?
L'une des premières étapes de la guérison est donc d'admettre la rupture... et par conséquent de renoncer à recoller les morceaux de la relation. La nostalgie des bons moments vécus ensemble mêlée à l'espoir de le ou de la reconquérir vous garde dans le trouble. Vous regardez sans cesse en arrière, ce qui ne vous aide pas avancer. Si vous avez été quitté(e), il faut aussi accepter ce grand sentiment de perte de contrôle, voire d'injustice que vous ressentez. 

"Le réalisme est la première étape à franchir, explique Isabelle Nicolas, conseillère conjugale. C'est dans cette phase que l'on fait son deuil du couple que l'on a formé. Il faut y renoncer, accepter de changer de statut pour revenir au concret, à la réalité". 

Acceptez donc de vous retrouver seul(e), encore célibataire et sans amoureux(se). C'est bien sûr un peu dur mais cela vous redonne aussi une liberté qu'il faut savoir goûter. Parfois d'ailleurs, c'est le manque de liberté qui a provoqué la rupture : "Elle m'étouffait, je n'étais pas mûr pour une vie de couple, je voulais profiter de ma vie d'étudiant célibataire", reconnaît Johann. 

Et d'ailleurs, votre couple, votre chéri(e) était-il si extraordinaire ? Le retour au réel est aussi l'occasion de prendre du recul. Ne l'avez-vous pas un peu idéalisé ? "Beaucoup de jeunes pensent qu'il(elle) était romantique, amoureux(se) mais sans aucune véritable preuve de leur partenaire, les mots n'ayant jamais été dits ouvertement", explique Isabelle Nicolas. C'est le moment de porter un regard plus objectif sur celui que vous avez aimé et la relation que vous avez eue. Vous arriverez ainsi plus facilement à vous dire que c'est bien fini.
 

Apprendre à mieux se connaître, gagner en maturité affective

La rupture est une blessure affective qui peut parfois réveiller chez certains des blessures d'enfance et des craintes anciennes. 

"Les personnes qui ont souffert (dans leur enfance) du sentiment d'abandon sont les plus affectées par les ruptures", expliquent Marcel Bernier et Marie-Hélène Simard. Ceux qui ont été moqués ou humiliés et manquent de confiance en eux peuvent aussi se sentir très dévalués par la rupture ou l'abandon. 

Si les séparations se répètent et que vous souffrez beaucoup, c'est l'occasion de réfléchir à vos fragilités, peut-être avec l'aide d'un psychologue. Au passage, certains comprennent aussi mieux leur responsabilité dans la rupture. Vous pouvez alors tirer du positif de votre expérience amoureuse "ratée" : apprendre à mieux vous connaître, comprendre ce que vous attendez de l'amour, ce qui fonctionne et ce qu'il vous faut changer. 

Au final, vous pouvez en sortir plus mûr(e) et mieux armé pour réussir une autre histoire d'amour !
 

Rédécouvrir les joies de l'amitié


Puis vient le temps de cicatriser, de s'ouvrir à nouveau à la vie. On peut ainsi redécouvrir les joies de l'amitié : prendre du temps pour soi, pour ses amis. Damien, 20 ans, confie "que c'est le meilleur moyen de passer à autre chose. Je sors avec mes copains, on se fait des virées entre mecs dans des bars ou des restaurants, parfois il nous arrive même de faire du sport". 

"Il est important d'être entouré, confirme Isabelle Nicolas. C'est un processus qui permet de se rendre compte que l'on peut encore s'amuser. Cela permet de retrouver une motivation parfois perdue". 

Mais les amis ne permettent pas seulement de s'amuser ou de se distraire. L'amitié, si elle est authentique et profonde, est aussi un vrai lieu de relation, de confiance, de complicité, d'échange et d'affection. Avoir des projets (voyage, action) avec de vrais amis vous permet ainsi de vous reconstruire prudemment, avant de vous relancer dans une nouvelle relation amoureuse. En amitié, vous réapprenez à donner et à recevoir, à discuter, à vous confier, à accepter les autres comme ils sont et même, à être fidèle.
 

Repartir de l'avant pour retrouver confiance en soi

Comment se remettre d'une rupture ?
"Une autre étape essentielle, explique Isabelle Nicolas, est de retrouver l'estime de soi. Fixez-vous un objectif nouveau à atteindre. Cela peut concerner vos études comme un sport. Une activité qui vous prouve que vous pouvez très facilement réussir sans elle (lui)". 

Et pourquoi ce challenge ? Tout simplement parce que la blessure affective peut avoir atteint l'image que vous avez de vous-même et votre capital confiance. "Je suis nulle", "je ne suis pas assez bien pour être aimé", "je n'arriverai jamais à intéresser quelqu'un", etc. 

Pour chasser ces idées noires, plutôt que de vous jeter dans les bras du ou de la première venue, trouvez une activité qui vous aide à aller de l'avant, et qui montre que vous regorgez de qualités encore inexploitées. Caroline, 21 ans, a tout changé de son mode de vie : "J'ai eu une rupture assez difficile avec un garçon avec lequel je suis restée un an. Lorsque ça c'est terminé, je me suis rendu compte que ma vie actuelle ne me plaisait pas. J'ai quitté la fac et j'ai travaillé les concours pour intégrer Science Po. J'étais super fière de moi lorsque j'ai vu que j'étais prise. Je n'ai aucun regret". 

"Elle a coupé les ponts du jour au lendemain et ne m'avait plus donné de nouvelles depuis 4 mois, témoigne Philippe. Pendant tout ce temps j'espérais recevoir une réponse... et puis finalement, je me suis rendu compte que ça me faisait beaucoup plus de bien de ne plus rien savoir d'elle. ça m'a permis d'avancer, je me suis impliqué dans mon boulot, dans d'autres activités (sport, guitare, sortie) et j'ai même repris un peu mes études de maths"...
 

 

Les erreurs à éviter 

Se recaser à tout prix : une "relation Kleenex" ne vous apportera rien d'autre qu'une baisse de l'estime de vous-même. Au contraire, "apprenez à vous respecter et à vous faire respecter", dit Isabelle Nicolas. Profitez de ce temps de "célibat" pour réfléchir à ce que vous attendez de l'amour et de la vie. 

Idéaliser la personne qui vous a quitté, en pensant qu'en continuant à l'aimer, elle reviendra vers nous. Chose qui, dans la plupart des cas, ne marche pas et qui fait encore plus souffrir. 

Vouloir se venger. Généralement cela nous retombe sur le bout du nez, car la vengeance nous garde tourné vers le passé, ce qui avive la blessure au lieu de la guérir. 

Essayez de la (le) rendre jaloux. Si la personne vous a quitté, ça n'a aucune efficacité. Et là encore, cela vous empêche de tourner la page et d'aller de l'avant. Vous savez à présent ce qu'il vous reste à faire pour vous sortir de ce passage douloureux. (Lisez Pourquoi est-on jaloux ? ) 

 
 

Un amour sans rupture, c'est possible ?

La rupture guérie, vous êtes prêt pour une nouvelle aventure. C'est alors peut-être le moment d'analyser le chemin parcouru et de tirer parti des erreurs passées. Le moment surtout de réfléchir à votre projet de vie. 

"Pour bâtir un couple durable, le sentiment amoureux, même très fort, ne peut suffire, explique Isabelle Nicolas. Il faut bâtir un projet en commun et s'engager ensemble à le réaliser"... 

Alors, que voulez-vous vivre ? Et que ne voulez-vous plus revivre ? Si vous le savez, alors votre rupture pourrait bien vous avoir appris à mieux vous connaître. Un grand pas pour bâtir un projet de couple qui dure. 

 

Les Addictions ( Potentiel Infini)

D’une manière ou d’une autre, nous sommes tous concernés par les addictions, et pas seulement les fans de drogue ou d'alcool. D’où viennent donc les addictions ? Quelle est leur base psychologique et comment s’en libérer ?

Image result for image de l'addictionPour écrire cet article je me suis inspirée de Gabor Mate, médecin canadien, qui a parlé d’addictions sur TEDxRio.

Gabor Mate travaillait avec des centaines de personnes qui vivaient dans la dépendance de la drogue. Il voyait la souffrance de ceux qui détruisaient leurs corps et leurs vies.

Le médecin souligne que pour comprendre la dépendance nous devons arrêter de nous poser la question « qu’est-ce qui ne va pas avec la drogue ? » et commencer à nous demander « qu’est-ce qui est bien dans la drogue ? ». En d'autres termes, quel sont les avantages pour la personne qui vit dans la dépendance de la drogue ?

Une telle approche est très cohérente et nous ramène aux principes du coaching. Tous les comportements, même ceux jugés destructeurs dans leur apparence, et qui se manifestent dans notre vie de temps à autre, ont un but précis. Nous y puisons des bénéfices bien spécifiques. Dans le cas contraire, nous n’aurions pas ces attitudes et comportements. Il suffit de penser à toutes ces personnes qui vivent avec les maladies, et qui, souvent,  « extorquent » à leurs proches de l’attention, de la tendresse, leur présence…

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Quels sont les avantages d’une personne sous la dépendance de la drogue ? Entre autres :

  • l’absence de douleur,
  • un sentiment de paix profonde,
  • un sentiment de contrôle.

La question la plus importante est : pourquoi les personnes qui vivent dans la dépendance manquent-t-elles de ces éléments dans leur vie ? D'où vient la douleur qui les pousse à chercher le soulagement dans la drogue ?

Si une personne vit dans la souffrance, elle cherche à l'oublier. Elle ne veut pas se rappeler qui elle est vraiment. Elle désire s’échapper, être soulagée. Elle cherche une solution simple et rapide.

Aveuglée par sa douleur, il lui est impossible d’entrevoir de quelconques perspectives, et encore moins d’envisager, qu’à long terme, la drogue est la pire des solutions possibles à ses problèmes. La drogue lui apporte un soulagement rapide et puissant, mais cet effet positif est malheureusement de courte durée. Et cet effet est le principal facteur de la motivation de ses actions.

Gabor Mate dans sa conférence indique trois choses, desquelles les gens nourrissent la plus grande peur : la mort, le regard des autres et notre propre conscience.

Quelqu'un avec une faible estime de soi risque ne pas être satisfait de sa vie, et par conséquent, de ne pas s’accepter soi-même. À ce moment, se manifeste la peur d'être seul à seul avec son esprit et il préfère fuir plutôt que d’affronter cette peur.

Les personnes qui se sentent faibles cherchent une compensation et ont recours aux médicaments et aux drogues, tant la douleur existentielle est insupportable. La vérité est telle que chacun de nous est dépendant de quelque chose. Peu importe que la plupart de ces choses ne soit pas officiellement appelée « drogue » – la cause et le schéma de la dépendance sont exactement les mêmes.

Le médecin canadien nous raconte qu’il a vécu lui-même une dépendance. La dépendance au travail et à la musique. Il passait des heures au travail, achetait beaucoup et écoutait des CD de musique classique, au point d’en négliger sa vie et sa famille.

Sa définition de la dépendance est la suivante : l’addiction est tout comportement qui procure un soulagement/apaisement temporaire et un plaisir temporaire. Mais qui entraine à long terme des dommages et des conséquences négatives. Malgré ces conséquences, la personne concernée se trouve dans l’incapacité d'arrêter ces comportements.

Dans cette perspective, nous pouvons distinguer les addictions suivantes :
  • travail,
  • nourriture,
  • sexe,
  • jeux de hasard,
  • relations toxiques,
  • argent,
  • shopping,
  • TV, internet, jeux sur l’ordi.

Je t’invite maintenant à examiner si tu es accro à quelque chose ? Est-ce que tu cherches à fuir ta vie quotidienne et ses difficultés en t’investissant dans une activité spécifique ?

Souviens-toi qu'il n'y a rien de mal à utiliser les choses qui sont à notre disposition, en profiter ou s’investir dans une activité que tu aimes et quand tu en a envie.  Il faut juste se poser la question si tu les gardes sous ton contrôle ? Dans l'affirmatif, tout va bien. Toutefois, si tu le fais par habitude, pour te sentir soulagé ou pour te sentir quelqu’un d’autre, il y a un risque que ce comportement ne soit pas complètement sous ton contrôleEs-tu prêt à considérer ce comportement comme une addiction. ? Es-tu prêt à t’en libérer ?

J'aime beaucoup la métaphore bouddhique d’un esprit affamé, citée dans la conférence, d’ailleurs. C'est l’idée d’une bête (un esprit) avec un énorme ventre, vide en permanence, et une toute petite bouche. La bête se retrouve donc dans l’incapacité de se rassasier. Elle a besoin de toujours plus.Beaucoup d'entre nous vit exactement de la même manière.

En même temps, quand nous regardons quelqu’un sous influence de la drogue dans la rue, il nous est très facile de le juger – sans doute parce que nous voyons en lui un écho de nous-même, une image qui ne nous plaît pas. Nous rejetons d’office cette personne juste pour préserver notre estime, tout en oubliant que nous-mêmes, nous luttons avec des nombreuses addictions cachées.

À la fin, j'ai préparé un petit exercice qui pourrait aider à passer la première étape sur chemin de la libération de la dépendance. Bien sûr, il s'agit d'un processus approprié à l’addiction légèrecachée, pas celles de l’alcool ou de drogues dures.

1. Je t’invite à analyser tes éventuelles addictions. Quels sont tes comportements qui ne sont pas totalement sous ton contrôle ? Vers quoi fuis-tu lorsque tu passes une mauvaise journée ?

2. Examine d'où viennent ces addictions. Qu’est-ce qui manque dans ta vie au point que tu aies besoin, par exemple, de stimulants, de t'asseoir devant la télé, de jouer ou de faire des escapades shopping ? S’agit-t-il de paix de l'esprit, d’un sentiment de contrôle, d’amusement, d’oubli ?

3. Je t’invite à écrire des moyens pour enrichir ta vie avec des éléments que tu as découvert dans le point 2. Que ce soit des moyens constructifs, « sains », qui te procurent un effet positif et à long terme, pas seulement dans une perspective à court terme. Par exemple, comment tu peux retrouver la paix de l'esprit autrement qu'en restant devant la télé ?

4. Sur base de cette liste de moyens, tu peux planifier les premières actions, qui te guideront vers la libération des dépendances. Que puis-je faire à la place de jouer, à la place de faire du shopping ?; etc…

Je te souhaite une maîtrise consciente de toi-même et l'indépendance de toute sorte d’addictions. La liberté est une chose merveilleuse !

La victimisation personnelle : une maladie du 21ème siècle ? (Jean-Baptiste)

La victimisation, comprise ici commeune tendance à l’apitoiement sur son sort, est l’un des blocages psychologiques les plus importants que nous puissions affronter en tant qu’individus.

Quand un obstacle survient, entraînant remise en question et prise de conscience de nos limites matérielle à un moment T, nous tendons en effet très souvent à adopter un point de vue négatif, reposant sur un certain degré de fatalisme et de pessimisme.

L’échec impacte toujours notre état d’esprit, nous ne pouvons le nier.

Mais alors même que certaines personnes le conçoivent comme une source de motivation, un moyen de mettre en lumière nos faiblesses et par conséquent la route à suivre pour atteindre ses objectifs, d’autres sombrent dans le déni et finissent par se fermer à leur environnement.

Cette réaction est commune.

La victimisation personnelle est en quelque sorte un refus d’assumer les conséquences de nos choix, de nos actes.

Elle résulte d’une frustration, d’une blessure de l’ego somme toute compréhensible, mais largement néfaste au moment où nous devrions lâcher prise et apprendre à relativiser l’importance des situations rencontrées.

Pire, il semblerait que la victimisation soit addictive, qu’elle nous permette de trouver des excuses justifiant nos carences et nos manquements, fussent-ils involontaires.

L’article du jour a une finalité très simple : en finir avec cette attitude qui voudrait que nous nous érigions en entités incapables de reprendre le contrôle de notre vie, ayant la sensation que le monde entier est contre nous, et que dans ces conditions, évoluer relève du miracle.

Quoi que l’on puisse penser, ces croyances sont erronées, limitatives.

Nous avons tous l’aptitude à ouvrir les yeux, à stimuler notre motivation, et ce même si le fait de sortir de notre zone de confort comporte des risques.

Nous tomberons, nous échouerons, nous ferons parfois face à de terribles désillusions… mais cela fait partie du process de l’apprentissage, des obstacles à surmonter pour atteindre l’apaisement psychologique et jouir d’une véritable satisfaction personnelle, provoquée par la fierté de ne pas baisser les armes quand l’adversité redouble d’intensité.

Comme on peut l’entendre un peu partout, perdre une bataille ne revient pas à perdre la guerre.

La victimisation est par conséquent un principe destructeur, annihilant toute volonté personnelle d’aller de l’avant et d’accepter que oui, comme tout un chacun, les aléas de notre environnement peuvent jouer en notre défaveur.

Il suffit de s’interroger sur son existence, sur les challenges du passé pour s’en rendre compte.

N’avons-nous jamais rien raté ?

Sommes-nous des moins que rien pour autant ?

Cela doit-il nous amener à nous enfermer dans un carcan isolant, fait de rancœur, de méfiance et d’aigreur ?

Est-ce de cette manière que nous vivrons plus heureux ?

Non, certainement pas.

L’objectif du jour est donc très simple : il est temps d’arrêter de nous ériger en tant que victimes et de prendre notre destin en main, car personne ne le fera pour nous !

1. La victimisation : une vérité toujours difficile à entendre

Confrontés à un environnement façonné par nos interactions sociales, nous avons tous cette image du « chevalier solitaire » luttant envers et contre tousà un moment où l’autre de notre existence.

Doués de conscience, nous restons en contact permanent avec nos émotions, nos sentiments, au point parfois de les laisser prendre le pas sur l’objectivité et notre besoin d’agir pour faire évoluer les situations qui nous sont le moins profitables.

Regard d’autruipeur du risque et du changement sont alors des freins à notre capacité à assumer qui nous sommes vraiment et nous poussent dans bien des cas à baisser les bras, par peur de ne pas être à la hauteur.

La société dans laquelle nous vivons instaure la compétitivité et l’efficacité au rang de nécessités, faisant apparaître le moindre faux pas comme bien plus important qu’il ne l’est dans les faits.

C’est précisément à ce moment que la victimisation prend le pas sur la volonté d’en découdre.

Quand on y réfléchit, on s’aperçoit même que nous semblons gagner à nous morfondre et à nous apitoyer sur notre sort.

Cela nous permet de stimuler l’empathie et l’attention d’autres membres de notre milieu.

La tristesse et l’isolement ainsi mis en exergue nous permettent d’attirer la complaisance voire la pitié de personnes reconnaissant les difficultés rencontrées, et ce même si ce sentiment s’atténuera forcément avec le temps (une personne se plaignant en permanence et incapable de repérer le moindre signe de sa responsabilité dans l’échec finira par agacer, c’est une certitude).

De plus, la victimisation justifie aussi à elle seule une volonté d’immobilismede refus du risque et de mise en action.

Les résultats subis pouvant être néfastes, l’excuse pour ne plus rien faire est toute trouvée.

En résumé, adopter cette disposition psychologique nous enferme dans une vision très manichéenne de la situation, prônant que la douleur est une preuve de notre bon droit et que nous ne sommes pas responsables de la situation.

Une question semble alors être ignorée… Où cela nous mènera-t-il, si ce n’est droit dans le mur ?

Comment développer un certain degré de confiance en soi si l’on se renferme sur soi après chaque désillusion ?

2. Victimisation et réflexion constructive

Si la victimisation est un réflexe des plus simples à adopter, de par les « bénéfices » immédiats qu’elle confère, elle est bien évidemment néfaste dans le cadre d’un raisonnement en termes de développement personnel.

On ne peut décemment espérer s’améliorer, apprendre de nos erreurs, si l’on refuse d’accepter nos faiblesses et nos limites.

Pour changer les choses, il faut parvenir à prendre conscience qu’une situation désavantageuse peut en réalité représenter un mal pour un bien.

Il suffit d’ailleurs de s’interroger concrètement sur la portée du mal ressenti et des conséquences d’un échec (quel que soit le domaine concerné par ce dernier).

Souffrirons-nous de cette erreur dans plusieurs années ?

S’enfermer sur soi même jouera-t-il en notre faveur, sur le long terme ?

Quid de notre relationnel, de notre planification pour le futur ?

Devons-nous tout laisser tomber pour une simple déconvenue ?

Admettre ses manquements, n’est-ce pas déjà apprendre et se mettre dans les meilleures dispositions pour sortir de la pénombre ?

Une véritable réflexion quant à la portée de la victimisation peut être sous-tendue par une mise en action effective.

Ainsi, il nous reviendra de nous pencher, le plus objectivement possible, surles conditions de l’apparition de la situation problématique.

Où le problème s’est-il matérialisé ?

Quelles ont été vos erreurs décisives (impulsivité, manque de connaissances, impatience, absence de réalisme au moment de la définition de l’objectif à atteindre… ) ?

Notre rôle, c’est d’une part de relativiser notre douleur (en se souvenant qu’il existe sans doute quelqu’un quelque part, dont la situation est bien pire que la nôtre), mais aussi de nous arrêter sur le concret.

Prenez donc une feuille de papier et couchez-y ces quelques questions, pour sortir du cadre de la victimisation :

  • Que puis-je concrètement apprendre du déroulement des événements ?
  • Si je devais axer ma redéfinition personnelle sur la plus importante des lacunes mises à jour, quelle serait-elle ?
  • Puis-je tirer quelque chose de positif du malheur apparent ?
  • Que puis-je faire, là, maintenant, pour me lancer dans un processus de sortie de l’état d’esprit favorisé par la victimisation ?
  • Considérer mes erreurs pour mieux me préparer aux nouveaux challenges à venir, est-ce une mauvaise chose ?

Les réponses que vous apporterez à ces questions représentent les premiers pas vers une amélioration globale, une remise en cause de la victimisation.

N’oubliez pas que nous ne sommes qu’humains, et que nous faisons tous des erreurs, c’est dans notre nature.

Le tout est de faire preuve de tolérance personnelle et de se servir de ces dernières comme tremplins au lieu d’y voir une prison nous empêchant d’évoluer comme nous le souhaiterions.

Pour renier la victimisation, nous devons donc apprendre à nous pardonner, à arrêter de nous considérer comme des machines.

La psychologie de l’individu reste fragile.

En prenant conscience des barrières qui nous éloignent encore de l’expression de l’étendue de notre potentiel, nous parviendrons petit à petit à nous en départir et à enfin vivre libérés des pressions qui pèsent sur nos épaules.

Il ne nous reste plus qu’à faire face à nos responsabilités et à nous autoriser le droit de nous accepter comme nous sommes vraiment !

Qu’en est-il pour vous ? La victimisation est-elle une disposition que vous adoptez souvent ? N’hésitez pas à venir partager votre point de vue !