La jalousie, une maladie !? (Geneviève Martin Boissy)

« La jalousie est de toutes les maladies de l’esprit celle à qui le plus de choses servent d’aliment et le moins de remède. » Montaigne

Par définition, la jalousie est un sentiment qui se manifeste par un état d’esprit d’attachement, d’exclusivité ou d’envie. Elle peut être fondée sur un désir de « possession » sans partage de la personne aimée et sur la crainte de la perdre, engendrée par une dépendance affective.

Ce sentiment peut rendre envieux des possessions et réussites d’autrui, mais aussi coléreux, possessif et haineux et il fait ressentir l’infidélité comme étant une trahison.

C’est une « blessure » qui fait souffrir et qui parfois, fait convoiter le bonheur d’autrui, se réjouir de son malheur ou empêche de se réjouir de son bonheur.

Certaines personnes considèrent la jalousie comme étant une preuve d’amour, sans doute que cela flatte leur ego, mais il y a dans la jalousie plus d’amour propre que d’amour, puisqu’il n’est pas dénué d’intérêt personnel. De plus, baser la jalousie pour preuve d’amour est quelque part « malsain », car cela peut mettre en danger le couple et engendrer une possessivité, sans compter les surenchères pour rendre jaloux le ou la partenaire.

Néanmoins, lorsqu’il y a une fragilité qui menace le couple créant une ouverture à l’infidélité, la jalousie peut parfois permettre une remise en question et contribuer à maintenir la relation intime.

"Un peu de jalousie éveille un amour heureux qui s'endort." Madame Deshoulières

Il faut noter qu’une « bonne » communication favorise une bonne entente dans un couple. Lorsque l’on fait preuve d’ouverture et de compréhension, cela aide à traverser les épreuves quelles qu’elles soient sans violence, ni heurt.

Les personnes jalouses et possessives ont tendance à « serrer » pour garder leur partenaire, et cela a pour effet, l’inverse de ce qu’elles souhaitent. Car cette attitude « oppresse » et crée un besoin de liberté.

La jalousie est à l’image du sable que l’on veut garder dans la main, plus on le serre et plus il s'échappe entre les doigts. C’est en ayant la main ouverte, que l’on peut garder le sable, car il reste en son creux. Ainsi, la jalousie n’est pas gage d’Amour, puisqu’elle le détruit!

"L'amour fait naître la jalousie, mais la jalousie fait mourir l'amour." Christine de Suède

Un point de vue psychanalytique

La jalousie est un mécanisme de projection sur l’autre, du désir inconscient d’infidélité, sans aucun lien avec la réalité. Les « jaloux » ayant ce désir refoulé, ne peuvent admettre que se sont leurs propres désirs qu’ils projettent sur leur partenaire.

Lorsque la jalousie est pathologique

La jalousie maladive est un symptôme qui traduit un manque d’estime de soi, voir un manque ou excès d’amour de soi. Le sentiment de jalousie est chargé d’émotions, comme la peur de perdre l’amour de l’être aimé que l’on voudrait exclusif, il y a des colères en lien avec des manques et frustrations, d’autres sentiments peuvent être mêlés, comme l’humiliation, la trahison, l’exclusion…. Il peut y avoir un sentiment prédominant comme celui de se sentir menacé, par crainte de ne pouvoir rivaliser.

Le sentiment de jalousie est une « souffrance » qui prend généralement sa source dans la petite enfance.

La jalousie est naturelle chez l’enfant avant qu’il intègre et accepte le fait qu’il n’est pas l’unique centre d’intérêt de ses proches. Si les parents accueillent sa jalousie comme étant un sentiment normal, qu’ils rassurent l’enfant sur l’amour qu’ils lui portent, peu à peu ce sentiment s’estompera, car l’enfant découvrira entre autres, le plaisir de partager des jeux avec cet « autre » avec lequel il rivalise.

Si elle n’est pas « entendue » et apaisée, elle se « mémorise » et se réactive autant de fois qu’une situation fait écho à cette souffrance.

L’exemple que donne Carl Rogers dans « psychothérapie et relations humaine » de l’enfant jaloux de son frère nouveau-né, est éloquent. L’enfant a peur de perdre ses privilèges d’enfant unique, il se sent relégué au second plan et ressent de la jalousie, quoi de plus normal à priori, envers cet intrus qu’est le « bébé».

Ce qu’il ressent est ambivalent, partagé entre « amour et haine ». Il y a en lui une « colère » liée à la « frustration » déjà éprouvée, car cet « autre » comme son père, capte l’attention de sa mère. C’est la raison pour laquelle, cet « intrus » lui est indésirable.

Si les personnes qui lui sont chères lui manifestent leur mécontentement, il en conclut qu’à leurs yeux, il est mauvais, il se sent alors menacé. Pour plaire à ses parents et pour garder leur estime, il « cohabite » avec le nouveau-venu, alors qu’en réalité il voudrait le voir disparaître. Il apprend à « rentrer » sa colère, à la « garder » pour lui, il l’intériorise, la refoule.

il va donc adopter une attitude contraire à ce qu’il éprouve, en refoulant ses sentiments. Sa blessure « s’enkyste » et devient profonde. Il apprend à masquer son ressenti, ce qui l’éloigne de lui-même, ne se percevant plus qu’à travers le regard de l’autre qu’il cherche à satisfaire pour se sentir exister.

Si l’enfant garde cette « blessure », plus tard cette colère refoulée réapparaîtra insidieusement par les ré-stimulations de situations similaires. Ce sentiment de jalousie interfèrera dans ses relations, ce qui n’est pas sans créer des «difficultés relationnelles ».

La jalousie de l’adulte

C’est une réminiscence de l’enfance, qui place l’individu dans la peur de perdre l’amour de l’être aimé dès qu’il se sent en « danger » de rivalité ou qu’il doit « partager ».

La frustration d’un désir, par manque ou par besoin, qui ne peut être satisfait ou assouvi, désir d’attention, d’intérêt, d’amour ou de reconnaissance, a pour conséquence de placer la personne qui en souffre dans une quête parfois névrotique de « possession », des êtres ou des objets, sans partage. Cette propension à vouloir se les « approprier », est une manière de tenter de combler un « manque ». C’est une pathologie qui « empoisonne » la vie, non seulement de celui ou celle qui en souffre, mais aussi de celui ou celle qui est l’objet de désir. Ce sentiment traduit une souffrance.

La jalousie « torture » celui ou celle qui en souffre. Elle rend susceptible, possessif, colérique, soupçonneux, voir même violent, ce qui est « invivable » pour le partenaire qui se sent harcelé et épié. La personne jalouse souhaite une relation affective exclusive, ce qui ne va pas sans créer de friction dans son couple et dans sa vie familiale, où tous les membres en sont affectés.

Persuadés d’une infidélité, les « jaloux », se font un scénario de tromperie qui les obsèdent et tout est passé au crible, dans l’espoir de trouver une preuve (téléphones portables, messagerie, poches, agenda, sous-vêtements…). Les allées et venues sont surveillées et les horaires doivent être respectés au risque de représailles.

La jalousie obsède, rend possessif et donne libre cours à l’imaginaire. Souvent parce que les jaloux se font l’idée que leur partenaire n’est pas heureux avec eux, leur suspicion de tromperie se porte même sur ce qui est imaginé de ses pensées, lesquelles forcément ne peuvent être que pour un amant ou maîtresse.

Lorsqu’une crise de jalousie éclate, c’est un véritable cauchemar. Elle peut être déclenchée par des « petits riens » qui peuvent générer de grandes crises, une attitude, un regard, un mot, un sourire, un retard, etc., sont autant d’indices qui viennent l’alimenter. Aucune justification, aucune preuve d’innocence ne peut apaiser cette obsession de « tromperie ».

Souvent après coup viennent les regrets et les promesses, mais ce n’est qu’illusion, n’étant pas convaincu de la bonne foi du partenaire. Car plus il se justifie et plus cela amplifie les soupçons envers lui.

Il y a dans cette souffrance une forme de paranoïa liée à la méfiance, manifestée par une pulsion qui « pousse » à tout contrôler, vérifier et maîtriser… La manipulation, les menaces, le chantage, la violence, … tout est bon pour dominer et contraindre le partenaire.

La jalousie peut aussi se porter sur ses propres enfants qui font l’objet d’attention de leur mère ou de leur père. Les personnes jalouses sont comme des enfants en demande, à travers cette souffrance, leur enfant intérieur « demande » à être entendue.

Jalousie et dépendance affective

Comme je l’ai évoqué plus haut, dépendance affective et jalousie prennent leurs sources pendant l’enfance pour donner suite à des situations de manque, de privation, de mise à l’écart, de rivalité…

Ces sentiments peuvent prédisposer l’enfant s’il a ressenti un manque affectif, lié par exemple à une situation de séparation ou d’abandon, créant en lui un besoin constant d’être rassuré affectivement.

Ils peuvent aussi provenir d’une relation affective exclusive avec la maman (mère seule), car dès que survient dans cette relation un homme ayant de l’importance aux yeux de celle-ci, l’enfant se sent comme dépossédé de son amour. Par la suite dans sa vie affective, la peur bien présente de perdre l’être cher et que celui-ci lui « échappe », fait que dès que s’approche de trop près un ou un éventuel(le) rival(e), « le jaloux ou la jalouse » se sent en danger et est en souffrance, ce qui a pour effet de déclencher dans la plupart des cas, une crise.

Il y a aussi les préférences affichées des parents pour leur(s) chouchou(s), qui ne peuvent s’empêcher de le(s) citer souvent en référence, en exemple, générant une rivalité « malsaine » au sein de la fratrie. Car rien n’est jamais aussi bien à leurs yeux, que ce que fait leur(s) préféré(es).

Il se peut aussi qu’étant en souffrance de rivalité, de mise en « concurrence » par les parents avec l’un ou l’autre de sa fratrie, que l’enfant convoite l’objet de désir du concurrent, comme ses jouets ou ses amis par exemple. La jalousie se porte sur le rival parce qu’il jouit de qualités qui lui font défaut de par sa dévalorisation.

Il se peut qu’il y ait par la suite, des scénarios de répétition, comme convoiter le partenaire du frère ou de la sœur en question et/ou lui envier toute réussite. Ou bien encore, qu'il y ait une envie de "détruire" son couple ou nier son partenaire.

Ainsi il n’est pas rare qu’il y ait une jalousie exprimée ou refoulée au sein de la fratrie. Les réflexions à l’encontre de l’un ou l’autre, sont autant de « flèches » en plein cœur. L’enfant peut se sentir mésestimé, non désiré, mis à l’écart, dévalorisé…, ces réflexions viennent alimenter et renforcer son sentiment de jalousie.

Cette « idéalisation » des parents envers leur(s) préféré(s) fait, qu’en le jaloux, une certitude s’enkyste : « je ne suis pas désirable, car je ne suis pas à la hauteur de leurs espérances ».

La méfiance s’installe par la suite sur le partenaire « idéalisé », qui peut être convoité, courtisé, aimé, adulé… et lui échapper. Ce qui serait « invivable » pour une personne en dépendance affective, car sa vie dépend de cette dépendance qui lui sert de substitut.

Se faire aider pour sortir de ce processus et guérir !

Reconnaître sa jalousie, c’est déjà commencer à la dépasser, elle peut alors être surmontée. Pour en « sortir », il est avant tout nécessaire de prendre conscience que ce « mal » est pour soi et pour l’entourage destructeur.

Il est souhaitable de se faire aider, car seul il est difficile de s’extraire de son histoire personnelle pour comprendre les mécanismes qui se « jouent », comme les répétitions. Pour effectuer un travail sur soi bénéfique, il est préférable que la démarche soit volontaire, afin d’opérer des changements dans les attitudes et comportements, sans se sentir contraint.

La jalousie peut être vaincue, que s’il y a un réel engagement envers soi-même, qui doit être accompagné d’une mise en mouvement. Il est essentiel de se mettre en action pour aller vers le changement.

Pour se libérer de ce schéma destructeur, la remise en question s’accompagne d’une mise en action, à l’image du coq qui trépigne dans ses excréments, et qui n’a pas d’autre choix que de se mettre en mouvement pour en sortir. Pour cela, il lui suffit de faire un pas, puis les autres suivent.

Globalement, les personnes qui souffrent de jalousie ont peu d’estime d’elles-mêmes. Elles ont tendance à se dévaloriser, à ne pas se sentir à la hauteur, ou encore, ne se sentent pas désirables et « aimables », dans le sens de « mériter » d’être aimées. Ayant une image d’elles-mêmes dévalorisée et ne se sentant pas assez séduisantes, cela contribue à générer en elles une peur bien présente d’être trompées. Leurs attitudes renforcent ce sentiment, car plus elles font preuve de jalousie et plus cela éloigne leur partenaire qui se sent harcelé, épié et suspecté et qui plus est, pas aimé et inconsidéré.

Ce travail porte essentiellement sur le renforcement de l’estime de soi et sur la confiance qui y est liée, ainsi que sur la valorisation en se reconnaissant des valeurs. Il y a en soi des merveilles insoupçonnées qui sont autant de ressources que l’on dispose et que l’on peut connecter au besoin.

Cet accompagnement est l’occasion de « voir » ces mécanismes qui nourrissent la jalousie à travers les diverses stratégies mises en place, mais surtout de prendre conscience qu’ils sont autodestructeurs, produisant l’effet inverse de celui désiré, puisque c’est de l’auto-sabotage.

La personne souffrant de jalousie, apprend à s’aimer et à voir en son partenaire l’aspect « positif », comme les marques d’attention envers elle et s’applique à lui faire confiance. En agissant ainsi, elle peut s’apercevoir que son amour n’est pas du tout menacé.

Ce travail sur soi, amène la personne jalouse à s’apprivoiser, à s’aimer et à s’estimer de manière à ne plus vivre dans la crainte d’être exclue de l’amour de l’autre, lequel jusque-là était considéré comme étant la source de sa propre souffrance.

Une compréhension et une conscience de soi se fait jour, avec une conscience de plus en plus grande de sa responsabilité personnelle dans son propre bien être.

Geneviève

 

La Femme Perverse narcissique

Il arrive souvent qu’un beau visage ne soit pas synonyme d’un beau cœur. Cependant, le masque sombre de la femme narcissique est très différent de celui de l’homme. C’est parce que les femmes sont plus douées d’empathie, ce qui signifie qu’elles sont moins sujettes à ce type de trouble. Ainsi, le narcissisme se manifeste d’une manière légèrement différente, car l’énergie féminine a une approche différente lorsqu’il s’agit de façonner ce trouble.

Essentiellement, le trouble de la personnalité narcissique est un trouble caractérisé par un sens grandiose de soi et une incapacité à sympathiser avec les autres.

Cela signifie que la personne narcissique est complètement égocentrique et incapable de se rapporter aux autres. Sa motivation principale n’est que son propre bien-être, sans remords de conscience ni souci des autres. Cependant, lorsque nous parlons de trouble de la personnalité narcissique, il y a une chose que les autres devraient également savoir. Les personnes touchées par ce trouble sont insensibles et égoïstes non pas parce qu’elles le veulent, mais parce qu’elles sont incapables de ressentir de l’empathie. Cependant, en raison de leur grande intelligence, elles supposent que l’empathie est ce que les autres veulent, alors elles prétendent l’avoir Ainsi, elles savent exactement que dire et que faire pour obtenir une réaction et une faveur des autres.

Ce qui est également l’objectif final d’un narcissique est de maintenir un sens grandiose de soi qu’il construit sur la douleur, l’insécurité et la souffrance des autres.

Mais alors que le narcissisme se concentre principalement sur les hommes, nous voulons maintenant parler de la femme narcissique, qui est souvent très belle, convaincante, mais toujours égoïste.

1. La femme narcissique est superficielle.
Qu’est-ce qui nourrit mieux un ego superficiel qu’un sentiment de pouvoir et de domination financière Il n’est donc pas étonnant que l’argent et les choses superficielles dans les relations attirent fondamentalement ces femmes. De plus, elles s’assurent également que leur partenaire a l’air bien tout en utilisant toutes leurs connaissances pour qu’il se sente moins digne.

Car leur arme principale est de saper la confiance de l’autre pour pouvoir le contrôler. Même si elles semblent assez décentes et de bonne humeur. La femme narcissique enlèvera chaque morceau de son âme et lui fera sentir qu’il ne vaut rien.

2. La femme narcissique est extrêmement compétitive.
En fait, les femmes narcissiques ont une image grandiose d’elles-mêmes qui se manifeste généralement par la vanité, la jalousie et le ressentiment. Elles ne veulent jamais que les autres réussissent mieux qu’elles et elles ne supportent pas que d’autres femmes soient plus belles qu’elles Parce que la pensée d’une autre femme leur étant supérieure les perturbe dans le fantasme qu’elles ont créé. Par conséquent, elles s’efforcent toujours d’affirmer leur position de femmes alphas avec laquelle personne ne peut se comparer. Même si ce n’est pas vrai, leur confiance en soi artificielle leur dira le contraire. Cependant, derrière cette confiance en soi se cachent une pure insécurité et une déception face à sa propre vie.

3. La femme narcissique est sadique.
La femme narcissique aime infliger de la douleur aux autres, en particulier à ceux qu’elle déteste ou dont elle est jalouse. Ce qui est le plus inhabituel à son sujet, cependant, c’est qu’elle prétend être empathique envers les autres afin qu’ils s’ouvrent. Car leur arme principale est de saper la confiance de l’autre pour pouvoir le contrôler. Même si elles semblent assez décentes et de bonne humeur. La femme narcissique enlèvera chaque morceau de son âme et lui fera sentir qu’il ne vaut rien. Ainsi, tout en écoutant les problèmes, la souffrance et les insécurités des autres, elle ressent du bonheur. Le simple fait de penser que quelqu’un qu’elle déteste traverse quelque chose de difficile et d’horrible est comme de la dopamine pour son esprit brisé.

Donc, si jamais vous êtes impliqué(e) avec une femme narcissique, vous ne devriez jamais faire confiance à sa fausse sympathie.

4. La femme narcissique a une vie vide.
Après tout, alors que les manipulations de la femme narcissique ont une terrible influence sur les autres, en fin de compte, sa vie n’est pas si géniale. Principalement parce que ces femmes sont généralement très dépendantes de leurs partenaires, nécessiteuses et exigeantes en ce qui concerne ce qu’elles veulent. Elles ne se soucient jamais vraiment des autres parce qu’elles manquent d’empathie. Ainsi, la seule chose dont elles se soucient est leur ego, obtenir ce qu’elles veulent et rendre les autres malheureux dans le processus. Car les femmes narcissiques sont souvent aussi des parasites, des chercheuses d’or, des hypocrites et des menteuses. Elles se nourrissent de la négativité des autres, qu’elles préfèrent provoquer elles-mêmes.

5. La femme narcissique aime jouer la victime.
La femme narcissique est consciente de chacune de ses actions et de ses paroles, mais les fait apparaître comme le résultat de sa « fragilité ».

Elle joue donc souvent la victime, même si c’est elle qui cause le chaos. Ce droit de se sentir comme si tout le monde lui avait fait du tort est également le résultat de son sens grandiose de soi qu’elle protège. Peu importe combien de fois vous la blâmez, elle continue à jouer la victime et à dire que vous avez tort. Parce que dans son monde, elle a toujours raison, et même quand elle n’a pas raison, elle justifie toujours ses actions. Ces femmes sont aussi si adeptes de la victimisation qu’elles vous font même parfois douter de votre propre santé mentale.

6. La femme narcissique est une partenaire toxique.
Une chose très intéressante à propos de la femme narcissique est qu’elle est souvent considérée comme une femme désirable.

Cependant, cela est uniquement dû à sa capacité à faire croire aux autres qu’elle l’est, tout en étant la plupart du temps laide  à l’intérieur et à l’extérieur. Pourtant, ces femmes trouvent des hommes peu sûrs d’eux et au bon cœur qu’elles manipulent initialement pour leur faire croire qu’elles les aiment jusqu’à ce qu’elles aient assez de pouvoir pour changer les choses. Ainsi, après avoir conquis l’âme de l’homme, elles feront constamment des demandes, à la fois émotionnellement et financièrement. Jusqu’à ce qu’elles le vident émotionnellement et en fassent le centre de leur vie parce qu’elles n’en ont pas une propre à elles. Ainsi, les femmes narcissiques sont abusives, mais très dépendantes de leurs partenaires, généralement mieux lotis, tout en se livrant à un style de vie paresseux et toxique.

 

Etre soi c'est oser s'affirmer (Genevieve Martin Boissy)

"Celui qui se sera étudié lui-même sera bien avancé dans la connaissance des autres". Denis Diderot

 S’affirmer, c’est se respecter et être en accord avec soi, avec ce que nous sommes et l’assumer, quelles que soient les circonstances et le regard qui nous est porté.

De toute façon, quoi que nous fassions, nous ne pouvons empêcher d’être soumis aux jugements et à la critique, alors autant se laisser aller à être soi en acceptant le risque de déplaire.

S’affirmer, implique d’avoir le courage de « dépasser » des limitations, en « Se » libérant de blocages, de peurs, d’attachements et de « mauvaises » images que l’on a intégrées de soi depuis l’enfance, à travers lesquelles nous sommes identifiés et auxquelles, inconsciemment, nous nous sommes nous-mêmes identifiés. Nous avons donc à effectuer des changements en nous-mêmes, afin de ne plus générer de division en nous.

 S’affirmer est la reconnaissance de soi et donc le respect de soi, cela nous « relie » et nous unifie à nous-mêmes.

 Ce n’est qu’unifié à soi que nous mettons un terme à toute « tentative » de division, cause de mal être !  S’autoriser à Être « soi », c’est aller vers une liberté d’être et tant que nous faisons exister une dualité en nous-mêmes, entre ce qui est et ce qui devrait être, entre avoir et être, bien et mal, quand nous désirons et résistons, nous sommes dans une dualité, « divisés » et « tiraillés », et mal…heureux !

 « Tant que l’homme se débat dans le corridor des opposés, il perd forcément de l’énergie, et par conséquent ne peut pas changer. Donc, d’un seul souffle, il vous faut balayer toutes les idéologies, tous les opposés… ». Jiddu Krishnamurti

Être soi ou plus exactement, n’être que soi !

C’est « désencombrer » notre esprit, faire le clair de ce qui nous « pollue », c’est à dire « Se » clarifier, prendre conscience.

Ce qui doit nous guider pour n’être que soi , c’est le respect de soi, de manière à toujours être en accord, en congruence avec ce que nous sommes.

Nous avons entre autres, à nous « placer » dans une position d’égal à égal avec autrui. Ni au-dessus et ni en dessous, signe de dévalorisation (en trop ou en manque), le savoir et les compétences sont à différencier, et cela ne doit pas interférer dans cette notion d’égalité.

Se donner une place égale à celle d’autrui, contribue à la considération et l’estime se soi, et cela rejaillit dans la confiance que nous nous portons.

 C’est aussi une question d’équilibre et de lâcher-prise, pour que cohabitent sans dualité, les opposés, avoir et être, devoir et vouloir …

Nous aspirons tous au bien-être, à une sensation de paix intérieure et à une liberté d’Être. Nous ne dépendons pas de l’Avoir pour ÊTRE, puisque déjà nous le sommes, nous devons néanmoins "AVOIR" de quoi satisfaire nos besoins primaires.

Mais il peut se créer une division en soi, si nous sommes « tiraillés » entre le désir d’Être (soi) et le besoin d’Avoir (l’amour, la considération, la reconnaissance…), ayant pour effet de créer une division, une dualité en soi. Pour nous épanouir, nous avons besoin de nous sentir aimé et reconnu par nos proches. Cette reconnaissance révèle notre existence : « JE SUIS VU(E) et RECONNU(E), donc J’EXISTE » ! Mais parfois, il est impossible d’obtenir cette reconnaissance de nos proches, il nous appartient alors de l’accepter et de nous reconnaître nous-mêmes, en cessant d’espérer que vienne un changement de leur part.

 « Lorsque les mots ne franchissent pas les lèvres, ils s’en vont hurler au fond de l’âme ». Christian Bobin

 Certaines « grosses blessures » comme, le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice…, nous « empêchent » d’être nous-mêmes. Elles sont à la source de nos « problématiques » d'ordre physique, émotionnel et/ou mental et elles révèlent des manques qu’il nous appartient d’identifier, pour pouvoir résoudre chacune de nos difficultés personnelles.

 Par exemple derrière le besoin de reconnaissance se cachent des manques de l’enfance qui cherchent à être comblés. Par peur de déplaire, ce besoin « enlève » parfois toute spontanéité, car à travers lui, l’importance au regard de l’autre est donnée, ce qui soumet à l’approbation et la désapprobation.

Cette dépendance fait que la préoccupation, consciente ou non, est de « bien paraître » pour être aimable, dans le sens d’être aimé. La tentation est grande de se réfugier dans le paraître, pour montrer une « image » de soi « lisse » et pour ne surtout rien laisser paraître, de ce qui est de l’ordre de l’intime.

 Lorsque l’on est en quête d’amour et/ou de reconnaissance, il peut y avoir un « combat » qui se livre à l’intérieur de soi, où cohabitent divers sentiments. Étant soumis à la dépendance de l’approbation de l’autre, il est important de ne pas se sentir jugé. Difficile alors de se montrer « imparfait », car sinon c’est « Se » risquer à perdre » l’estime, la confiance, l’amour de l’autre…

Pour être considérés, certains vont même jusqu'à se « nier » pour faire « bonne figure et/ou se montrer « irréprochables », ou du moins « exemplaires », et cela implique parfois de « rentrer » et/ou de refouler des émotions et ressentis. Ce manque d’affirmation nourrit une dualité en eux, entre vouloir ÊTRE et le besoin de PARAITRE.

 Lorsque nous sommes « tiraillés » entre deux désirs, celui de satisfaire le désir d’autrui et celui dicté par le cœur, il s’opère alors en soi un conflit intérieur.

 Cette liberté d’Être nous fait alors défaut. Elle est même parfois mise à rude épreuve dans nos relations, à travers lesquelles, étant prisonniers de « schèmes » du passé et du besoin de satisfaire certains désirs pour se sentir exister, nous ne sommes pas en congruence avec nous-mêmes, ni unifié et ni en accord avec soi.

Nous mettons parfois en place toute une stratégie afin d’échapper à nos peurs au lieu simplement d’y faire face. Mais ce n’est qu’en nous confrontant à elles, que nous pouvons nous apercevoir, à moins qu’il y ait un danger imminent, qu’en réalité elles ne sont qu’illusion. Nous pouvons nous en rendre compte en « ouvrant la porte » à la réalité de l’instant présent, que rien d’effrayant ne se cache derrière !

Pour enfin « s’autoriser » à être en accord avec soi, nous avons à nous « fortifier » de l’intérieur et à retrouver confiance en soi.

 « Se » fortifier de l’intérieur est une « force » qui aide à « Se » laisser aller à notre naturel et à l’assumer pleinement. Il s’agit entre autres, de se dissocier de certaines identifications, de revoir notre façon de penser en laissant tomber les masques de « façades » et d’apparat, ce « paraître » que nous mettons consciemment ou inconsciemment en place, soit par protection, ou par habitude et/ou de manière calculée pour en ressentir un certain bénéfice.

Une fois fortifié intérieurement, le choix des masques est alors fait en toute conscience, car nous savons que nous jouons un rôle pour ajuster nos comportements aux situations qui se présentent. Ces masques aident aussi à « préserver » une intimité que nous ne souhaitons pas « exhiber » à la vue de tous.

 « La confiance en soi ne remplace pas la compétence ». Olivier Lockert

 

Avez vous conscience de vos mécanismes de défense? (Geneviève Martin Boissy)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

l arrive que notre mental, censure, refoule, nie, renie, refuse, désavoue ce qui est, en avons-nous toujours conscience au moment où cela se passe? Nous pouvons tout à fait être sincères à la surface et être dans le déni en profondeur, refusant de voir ce qui nous gêne, comme certaines vérités, certains amours, haines, désirs, peurs…

 

Chacun de nous se construit à travers un conditionnement et expériences qui nous impactent parfois émotionnellement. L’estime de soi peut alors être mise à mal par des attitudes, des remarques, reproches, mots blessants, dévalorisants, etc. Vexations, humiliations, dévalorisations, sont causes de colères rentrées qui peuvent à tout moment exploser sur autrui ou se retourner contre soi. Quoi qu’il en soit, ces attitudes marquent par leur emprunte «douloureuse», la personnalité de celles et ceux qui les subissent, engendrant pour chacun, des traits spécifiques de la personnalité.

C’est ainsi que les relations quelles qu'elles soient peuvent en pâtir, car nos interactions dans notre rapport aux autres, résultent de l’effet miroir qu’ils nous renvoient de nous-même. Tout un «jeu» de manifestations inconscientes s'exprime alors, en réponse à des besoins, peurs, angoisses, failles, faiblesses...

Par amour propre par exemple, des problèmes de communication et conflits relationnels peuvent persister durant toute une vie. Certaines personnes s’enferment même dans un rôle de victime faisant porter toute la responsabilité de leur mal-être, aux autres.

 

Cet extrait « Victime des autres, bourreau de soi-même » de Guy Corneau psychanalyste et écrivain, est assez éclairant sur la manière dont nous percevons les choses

Immanquablement, presque immanquablement, un moment dans la vie où ça ne va plus, mais alors plus du tout, nous sommes confrontés à une invincible défaite, à un sentiment d’échec que l’on ne peut plus vaincre en soi (…) Nous-nous croyons réellement victimes des autres, de nos parents, et de nos enfances, alors que nous sommes principalement les bourreaux inconscients de nous-mêmes. Nos besoins  et nos peurs nous tyrannisent de l’intérieur plus adroitement que n’importe qui (…) 

Notre personnalité est constituée d’un ensemble de programmations qui nous renferment en nous-mêmes, réduisent notre vitalité et sabotent nos possibilités réelles de développement.

Nous-nous lançons ensuite à la poursuite de compensations extérieures qui finissent par nous épuiser au lieu de nous satisfaire. »

 

 

Pour se développer dans les meilleures conditions, l'enfant a besoin de grandir en toute sécurité dans un environnement stable et qui lui est favorable.

 

 

Il n’a pas seulement des besoins primaires à satisfaire comme boire et manger, il a aussi et surtout besoin de se sentir aimé, reconnu, protégé, etc.. Le terme «se sentir»  est important, car c'est ainsi que tout son être intègre qu'il est vraiment aimé et protégé. L’amour sans démonstration est une chose abstraite pour l'enfant, il doit se sentir aimé pour l’éprouver!

Ainsi, ses besoins affectifs comblés, il aura le sentiment d'exister, d’être reconnu, accepté, aimé et d’avoir la confiance de son entourage.

Selon la pyramide de Maslow, il y a cinq besoins importants à satisfaire, les besoins primaires physiologiques (manger, dormir,...), les besoins de sécurité (stabilité, protection, dépendance...), les besoins sociaux (appartenance, aide, affection...), les besoins d'estime (confiance en soi, indépendance, connaissances, prestige, …) et les besoins de s'accomplir (épanouissement, créativité...)

En somme, la satisfaction de tous ses besoins, contribue à son équilibre psychique. Tout ce qu’il reçoit enfant, influence son devenir, son monde  affectif et relationnel.

Si les besoins primaires ou d’ordre relationnel et affectif ne sont pas satisfaits, des peurs peuvent s’installer durablement en lui, comme la peur de ne pas être aimé, d’être rejeté, d’être abandonné, séparé, etc., et ces peurs sont source d'anxiété et/ou d’angoisse.

Tous les manques sans exception et ressentis comme tels, qu'ils soient d’amour, de reconnaissance, de sécurité, d’autonomie, de repères, ont des conséquences. Un enfant blessé dans son intégrité psychique et morale aura des difficultés à s’aimer lui-même. D’autant plus s’il subit des violences psychiques quasi quotidiennement.

De plus, s’il a souffert de dévalorisation, cela peut engendrer chez lui un fort sentiment de honte, un manque de confiance et d’estime de soi. Conséquence de quoi, se sentant inférieurs, certains  se dévalorisent eux-mêmes ou se nient, alors que d'autres vont compenser ou combler ce complexe d’infériorité par celui de supériorité, manifesté par une attitude condescendante. Ces personnes ont tendance à vouloir être admiré et à dominer.

 

 

Les mécanismes de défense, processus psychiques d'adaptation plus ou moins conscient.

 

 

Nous sommes le fruit de nos pensées et raisonnements, mais aussi de nos actions et de nos paroles, ceux-ci étant conditionnés par notre vécu à travers lequel, des mécanismes de défense sont à l’œuvre. Ce sont des « carapaces » qui nous protègent de situations que nous « dramatisons » la plupart du temps sans en avoir conscience, mais parfois c’est en toute conscience que nous les mettons en place.

 

Nous le voyons à travers les animaux qui, pour se prémunir d'une nature hostile, utilisent des moyens de défense qui diffèrent selon les espèces (crocs, griffes, dards, écailles, cornes, venin, carapaces...  Comme eux, nous aussi avons besoin de protection pour ce que nous considérons comme nous étant problématique (danger, tensions, conflits, une réalité ou autrui), ou pour ce qui nous parait menaçants, stressants. C’est alors qu’un processus de défense s’active dans le but de créer « une barrière sécurisante », comme la résistance, le déni, l'évitement, la mise à distance, la projection, le jugement, le rejet, l’agression, etc.

 

Ces mécanismes de défense sont déclenchés de manière automatique pour éviter ces situations de stress susceptibles de mettre en danger l'intégrité morale de l'individu, face à ce qui est perçu comme étant des agressions venant de l'extérieur, ou pour faire face à des exigences sociales.

Ces processus mentaux sont de deux natures, automatiques, ceux qui s’activent en dehors de la volonté, ou bien volontaires, qui sont des stratégies d'adaptation en réponse à une problématique interne et/ou externe. C’est ce qui, selon l’histoire personnelle de chacun, « pousse » à être de nature désagréable, agressif, ou à afficher une certaine arrogance, à faire preuve de susceptibilité, d'irritabilité, à ne pas supporter d’être contrarié, à être colérique, à jouer les moralisateurs, à être « mendiant» de l'amour, etc.  De même, certaines personnes sont peu enclines à la gentillesse, à la tolérance, à s’ouvrir aux autres, à se montrer aimantes, à s’entendre avec les autres, d’autres ont une difficulté à faire face à un conflit, à s’affirmer, etc. 

 

 

S’ils sont censés nous protéger, les mécanismes de défense peuvent nous nuire.

 

 

Certes, ces stratagèmes de défense du moi protégent de pulsions et des affects liés à ces pulsions, mais s’ils semblent nous sécuriser, nous demeurons néanmoins sujets à des conflits internes et/ou externe, et donc aussi à la souffrance.

En effet, nos mécanismes de défense influencent notre communication, nos actions, renforcent nos peurs et nous privent de liberté d’être. De fait, par leur pouvoir manipulateur, ils ont une influence sur notre relation aux autres. Cela peut avoir pour conséquences, de nous isoler des autres, de « briser » des relations, d’être un obstacle à la démonstration d’amour, etc., et ce parfois toute une vie.

Par ailleurs, si, cette protection de l’estime de soi fragilisée met un voile sur les blessures narcissiques, elle empêche les prises de conscience qui ouvrent la voie de la guérison. Car si les mécanismes de défense jouent un rôle important dans la préservation du « Moi » contribuant à ce que nous gardions un certain « équilibre », néanmoins, ils ne favorisent pas un éveil sur soi et l’épanouissement personnel. Puisqu’ils ont pour effet de parasiter notre perception  de la réalité de soi et des autres, ce qui ne facilite pas les remises en question qui peuvent permettre d’œuvrer pour le changement.

Il faut bien prendre conscience que si, dès la moindre situation « souffrante » nous nous laissons dominer par des émotions, la réalité passant par le filtre émotionnel, est « déformée. Il est alors difficile de s’abstraire du ressenti que les émotions engendrent, puisqu’il est notre vérité sur les faits.  Par ailleurs, sous l’emprise émotionnelle, nous avons tendance à sur/réagir. Cette attitude de défense du « Moi » est préjudiciable, car elle peut nuire à toutes relations qu’elles soient affectives ou autres.

 

Christophe André écrit dans son livre « l’estime de soi » :

« C'est un troc inconscient au cours duquel les sujets sacrifient leur développement personnel contre un sentiment factice de sécurité. » 

 

 

Le risque qu’engendre toute peur, reste bien présent dans la mémoire.

 

 

Derrière une peur, il y a un risque ! Dès lors que nous sommes sous l’emprise de nos peurs, par protection et ce de manière plus ou moins involontaire, des mécanismes de défense se mettent en place de manière défensive et c'est à travers notre monde émotionnel, prisme de nos émotions, que nous réagissons. Dans ces moments là, étant privé de tout discernement, aucune analyse objective de la situation n'est possible, tout est alors jugé et mal interprété.

De plus, il est extrêmement difficile d’oser s’affirmer et de l’assumer, car cette influence, « prive» de liberté d’être et d’agir. Par exemple, il peut y avoir une difficulté à s'engager durablement dans une relation et ce, contrairement à l’aspiration profonde de fonder une famille. C’est pourquoi, par peur d’être un jour abandonné, certaines personnes mettent un terme à toute relation.  Le recours à ce mécanisme de défense est employé pour éviter d’être confronté à des situations d’abandon ou de séparation.

De même si la personne dont la crainte est d'être rejeté, se jugeant indigne d’être aimée et pour se prémunir contre toute déception, peut avoir recours au retrait, qui est une conduite d’éloignement. Mais elle peut aussi inconsciemment, agir à l'encontre de son désir d’être acceptée, en  attirant à elle des situations de rejet.

Parmi les systèmes de défense, d’autres, vont vouloir se faire remarquer, être conforme à ce que l’on attend d’eux, satisfaire les demandes d’autrui au détriment de leurs propres désirs, avoir tendance à se replier sur eux-même, réagir de manière agressive, faire preuve de jalousie, se rendre dépendant de personnes et/ou de groupes, vouloir « briller» aux yeux des autres, être fusionnel, dépendant affectif, perdre tous ces moyens  face à l’autorité, utiliser le masque de l’humour, …

 

 

Il y a grand de nombreux mécanismes de défense,  en voici quelques exemples.

 

 

Le refoulement

C’est un mécanisme inconscient, par lequel, ce qui est refoulé, ne parvient pas à la conscience. Cette stratégie se met en place, quand des désirs et pulsions ne sont pas acceptés par la conscience (lorsqu’il y a conflit entre satisfaction et interdit), comme par exemple, une homosexualité non assumée.

 

Le déni de réalité

Nous pouvons être atteints de déni, si la réalité est susceptible de nous angoisser ou nous est intolérable. Ce refus mental s’exprime au travers de surdité ou aveuglement psychologique. C’est une invalidation inconsciente d’informations qui sont dérangeantes. Ce désir inconscient de ne pas savoir, permet de rendre une réalité acceptable sans risquer un effondrement des valeurs, familial ou personnel.

Mais, si dans un premier temps l’ignorance protège, ce qui est nié nous soumet. Puisque ce qui n’est pas compris et accepté aura tendance à se représenter.

 

« Ce que vous refusez vous soumet, ce que vous acceptez vous transforme. » - C.G.Jung -

 

La projection

Tout le monde est concerné par ce mécanisme, car plus ou moins inconsciemment, il peut nous arriver de projeter sur autrui nos propres désirs et sentiments. Nous pouvons en prendre conscience, à travers le miroir que l’autre nous renvoie de nous-même.

 

La compensation

Par ce processus, l’estime de soi est renforcée. Si par exemple on se sent inférieur dans un domaine particulier, pour palier à cette dévalorisation de soi, on peut avoir tendance à surinvestir un autre domaine. Cette valorisation vient en compensation au sentiment d’infériorité.

 

L’évitement 

L’évitement est une stratégie mise en place afin d’éviter de se confronter à ce qui génère des anxiétés ou angoisses comme la phobie sociale, des transports, de l’ascenseur, … La vie est alors parfois organisée pour s’en protéger.

Le comportement d’évitement ne concerne pas seulement les phobies, elle concerne aussi ces peurs, comme d’appréhender, de téléphoner, d’être en retard à un rendez-vous, de prendre la parole…

 

 

Pour vivre heureux et en harmonie avec les autres, il faut savoir mettre son ego de côté.

 

 

Sans remise en question du système de penser/pensées, l’ego règne en maître.  Et tant que nous ne prenons pas conscience de nos mécanismes de défense, nous sommes sous leur domination.

« Ce que vous refusez vous soumet, ce que vous acceptez vous transforme. » - C.G.Jung -

 

L’ego, est une entrave à la liberté d'être et à l'amour. A travers lui, nous agissons de manière plus ou moins égoïste sans se soucier des conséquences.

C’est pourquoi, sous la domination de leur ego, certaines personnes préfèrent se fâcher avec des proches ou mettre un terme à une relation, plutôt que de prendre leur part de responsabilité dans ce qui leurs arrivent et ce, quitte à en souffrir. Évidemment pour elles, se sentant victimes, il n’est pas question de se rabaisser. C’est l’autre qui a tort et elles, raison! Pour cacher une « vulnérabilité », le recours à la mauvaise foi est parfois de mise.

 

Avec un peu de volonté, il est possible de prendre du recul sur ce qui nous arrive de manière à nous dissocier d’émotions perturbatrices. Ce qui nous permet d'accepter notre part de responsabilité et de prendre conscience que l’autre est source de connaissance de soi grâce à ce qu’il nous renvoie de lui et de nous même. Cette prise de conscience nous aide aussi à lâcher-prise et à ne plus être affecté par le comportement des autres.

 

Pour finir, voici  une réflexion de Yogi Bhajan: « Si vous avez la volonté de regarder le comportement des autres envers vous comme une réflexion de l’état de leur relation avec eux-mêmes plutôt que d’une déclaration sur votre valeur en tant que personne alors après une période de temps vous cesserez de réagir du tout.»

 

 

 
 

 

 

 

La Labradorite

         La labradorite est un silicate appartenant à la famille des plagioclases, qui regroupe les feldspaths à sodium et à calcium, avec des traces de fer et de potassium. Sa formule chimique est la suivante : (Ca, Na)[Al1-2 Si3-2 O8]. C’est un minéral transparent à opaque, à éclat vitreux et gras. Son système cristallin est triclinique. On la trouve en cristaux, agrégats grenus et massifs.

          La labradorite a une dureté de 6 à 6,5 sur l’échelle de Mohs et sa densité est de 2,70. Son pléochroïsme varie selon la couleur de labradorite. Il peut être nul, ou bien jaune ou orangé.

 L’étymologie du nom de la labradorite est simple : elle est liée à la région canadienne du Labrador, où on l’a découverte en 1770.
Les peuples scandinaves et les Eskimos relient la labradorite aux aurores boréales, auxquelles les gemmes auraient emprunté leurs magnifiques irisations. Pour les Inuits, notamment, les aurores auraient été gardées prisonnières dans des rochers situés au Labrador. Un homme les brisa de sa lance pour libérer les lumières célestes… Elles montèrent dans les cieux, mais quelques-unes restèrent au sol, sous forme de gemmes chatoyantes…
Dès l’an Mil, les Amérindiens algonquins se servaient de cette roche pour y tailler divers objets que l’on a retrouvés depuis dans le Maine.
Une tradition raconte que les personnes qui se sentent particulièrement attirées par la labradorite auraient des origines lointaines sur le continent englouti de l’Atlantide…
La spectrolite finlandaise fut découverte pendant la Seconde Guerre Mondiale, alors que des mineurs creusaient des trous pour piéger les chars ennemis.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, certains joailliers fabriquèrent des bijoux de style néo-antiques (Tiffany) et néo-égyptiens (Paul Brandt) à base de labradorites sculptées en camées ou gravées en intailles.
Des labradorites de basse qualité sont utilisées comme pierre de parement pour des bâtiments.
Le Smithsonian Institute, immense complexe muséologique situé à Washington aux Etats-Unis, abrite une labradorite jaune de 258 carats (51,6 grammes) et de nombreux autres minéraux remarquables.

On prête à la labradorite de très nombreuses vertus en lithothérapie, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique.
Elle constituerait une sorte de protection mentale, pour faire barrage à tout ce qui peut nuire à la clarté d’esprit et à l’équilibre psychologique. Ainsi, elle serait spécialement recommandée pour les personnes travaillant dans le milieu médical, les hôpitaux, ainsi que toutes les professions où l’essentiel consiste à s’occuper des autres. Une labradorite peut être placée dans un cabinet médical pour absorber les ondes négatives. Les professeurs, les avocats sont ainsi également concernés par les propriétés bienfaisantes de cette pierre.
Pour ceux qui s’intéressent à la radiesthésie, la labradorite aurait des propriétés d’amplification de la sensibilité aux émanations magnétiques et telluriques. Elle accroîtrait la capacité à comprendre, mieux voir et mieux entendre. En cela, elle est liée au chakra du 3e œil.
Egalement associée aux chakras des mains, elle augmenterait les pouvoirs de guérison sur soi-même et sur les autres. Elle permettrait notamment de mieux rétablir l’harmonie entre le principe féminin (le Yin) et le principe masculin (le Yang). C’est pourquoi elle est recommandée pour les magnétiseurs.
La labradorite aiderait son porteur à être moins stressé, et régulerait son métabolisme. Elle aurait des effets sur troubles hormonaux, la pression artérielle et elle réduirait la fatigue.
Enfin, son pouvoir de protection contre les pollutions mentales offrirait un soutien efficace pour les méditants, surtout lorsqu’ils ont du mal à ralentir le tourbillon de pensées qui s’agite dans leur tête.
Portée par les cœurs solitaires, elle augmenterait les chances de rencontrer enfin l’âme soeur !