La Labradorite

         La labradorite est un silicate appartenant à la famille des plagioclases, qui regroupe les feldspaths à sodium et à calcium, avec des traces de fer et de potassium. Sa formule chimique est la suivante : (Ca, Na)[Al1-2 Si3-2 O8]. C’est un minéral transparent à opaque, à éclat vitreux et gras. Son système cristallin est triclinique. On la trouve en cristaux, agrégats grenus et massifs.

          La labradorite a une dureté de 6 à 6,5 sur l’échelle de Mohs et sa densité est de 2,70. Son pléochroïsme varie selon la couleur de labradorite. Il peut être nul, ou bien jaune ou orangé.

 L’étymologie du nom de la labradorite est simple : elle est liée à la région canadienne du Labrador, où on l’a découverte en 1770.
Les peuples scandinaves et les Eskimos relient la labradorite aux aurores boréales, auxquelles les gemmes auraient emprunté leurs magnifiques irisations. Pour les Inuits, notamment, les aurores auraient été gardées prisonnières dans des rochers situés au Labrador. Un homme les brisa de sa lance pour libérer les lumières célestes… Elles montèrent dans les cieux, mais quelques-unes restèrent au sol, sous forme de gemmes chatoyantes…
Dès l’an Mil, les Amérindiens algonquins se servaient de cette roche pour y tailler divers objets que l’on a retrouvés depuis dans le Maine.
Une tradition raconte que les personnes qui se sentent particulièrement attirées par la labradorite auraient des origines lointaines sur le continent englouti de l’Atlantide…
La spectrolite finlandaise fut découverte pendant la Seconde Guerre Mondiale, alors que des mineurs creusaient des trous pour piéger les chars ennemis.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, certains joailliers fabriquèrent des bijoux de style néo-antiques (Tiffany) et néo-égyptiens (Paul Brandt) à base de labradorites sculptées en camées ou gravées en intailles.
Des labradorites de basse qualité sont utilisées comme pierre de parement pour des bâtiments.
Le Smithsonian Institute, immense complexe muséologique situé à Washington aux Etats-Unis, abrite une labradorite jaune de 258 carats (51,6 grammes) et de nombreux autres minéraux remarquables.

On prête à la labradorite de très nombreuses vertus en lithothérapie, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique.
Elle constituerait une sorte de protection mentale, pour faire barrage à tout ce qui peut nuire à la clarté d’esprit et à l’équilibre psychologique. Ainsi, elle serait spécialement recommandée pour les personnes travaillant dans le milieu médical, les hôpitaux, ainsi que toutes les professions où l’essentiel consiste à s’occuper des autres. Une labradorite peut être placée dans un cabinet médical pour absorber les ondes négatives. Les professeurs, les avocats sont ainsi également concernés par les propriétés bienfaisantes de cette pierre.
Pour ceux qui s’intéressent à la radiesthésie, la labradorite aurait des propriétés d’amplification de la sensibilité aux émanations magnétiques et telluriques. Elle accroîtrait la capacité à comprendre, mieux voir et mieux entendre. En cela, elle est liée au chakra du 3e œil.
Egalement associée aux chakras des mains, elle augmenterait les pouvoirs de guérison sur soi-même et sur les autres. Elle permettrait notamment de mieux rétablir l’harmonie entre le principe féminin (le Yin) et le principe masculin (le Yang). C’est pourquoi elle est recommandée pour les magnétiseurs.
La labradorite aiderait son porteur à être moins stressé, et régulerait son métabolisme. Elle aurait des effets sur troubles hormonaux, la pression artérielle et elle réduirait la fatigue.
Enfin, son pouvoir de protection contre les pollutions mentales offrirait un soutien efficace pour les méditants, surtout lorsqu’ils ont du mal à ralentir le tourbillon de pensées qui s’agite dans leur tête.
Portée par les cœurs solitaires, elle augmenterait les chances de rencontrer enfin l’âme soeur !

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