Archives 2014

Violences faîtes aux Femmes l'horreur en 10 chiffres (lucile Quillet)

 

Une Femme sur 7 Victime de Viol.

130 Millions de femmes mutilées, excisées.

Une sur trois victime de violence...Et les coups souvent qui démarrent à la première grossesse.

Les chiffres sont glaçants.

Chaque année depuis quinze ans, la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes nous force à regarder le monde à travers les yeux d'une femme. Impossible de ne pas ressentir ce sentiment d'effroi, d'insécurité face à des chiffres intolérables et pourtant toujours d'actualité. En passant en revue les données de l'Unicef, de l'ONU, de la Banque Mondiale et de l'OMS, nous avons dressé un bilan alarmant des violences que subissent les femmes toujours considérées esclaves dans certaines régions du globe. Même lorsque la loi les protège, elles restent les principales victimes des coups et des viols.

Une femme sur trois a déjà été victime de violences dans le monde

L'Organisation mondiale de la Santé a rappelé la semaine dernière dans la revue médicale The Lancet que près de 35% des femmes et filles sont exposées à une forme de violence physique et/ou sexuelle au cours de leur vie. Dans certains pays comme l'Ouganda ou les Samoa, ce sont près de sept femmes sur dix qui ont été victimes d'abus, d'après l'ONU Femmes. 

En France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint

Près de 216 000 femmes, âgées de 18 à 75 ans, sont soumises à la violence physique et/ou sexuelle de leur ancien et actuel conjoint, qu'il soit mari, concubin, pacsé, petit-ami… La majorité reste muette, pour protéger leurs enfants, leur réputation ou leur vie, par crainte des représailles. Souvent, ces hommes violents possèdent également une emprise psychologique très forte qui plonge leur victime, isolée, dans un climat de peur permanent. Seules 16% d'entre elles déposent plainte, selon les chiffres du gouvernement. 

40% des cas de violences conjugales débutent lors de la première grossesse

Les violences conjugales s'attisent ou débutent particulièrement au moment où le couple attend un enfant. Le conjoint violent ne supporte généralement ni la perspective d'une troisième personne dans le foyer ni le fait que la femme devienne le centre des attentions de l'entourage. Celle-ci, dans un état vulnérable, est moins apte à se défendre. Une situation précaire qui peut pousser certaines femmes à renoncer à leur grossesse. En tout, 23% des demandes d’IVG étaient directement liées à des violences (viols, violence conjugales, violences familiales). Selon Emmanuelle Piet, médecin de protection maternelle et infantile, présidente du collectif féministe contre le viol, «  ces femmes avaient trois fois plus de chances d'accoucher prématurément que la moyenne, une grande proportion d'entre elles (7%) ont accouché à la maison, pas par choix mais par contrainte, un tiers d'entre elles ont reçu des coups sur le ventre et 82% ont subi des violences sexuelles ».

3,6 milliards d'euros par an 

En dehors des conséquences psychologiques et sociales, les violences faites aux femmes coûtent 3,6 milliards d'euros en France, en termes d'aides sociales, de soins et surtout de perte de capacité de production, selon l'évaluation du ministère des Affaires sociales et des Droits des femmes. Pour Caroline de Haas, la fondatrice de l'association Osez le féminisme, la volonté politique d'éradiquer ce fléau reste tiède. A l'inverse, les campagnes de sensibilisation réalisées pour la sécurité routière ont été efficaces. « 12 millions d'euros par an rien que pour la communication, on a formé les gendarmes, on a sensibilisé dans les écoles. Résultat : on est passé de 20 000 à 4000 morts par an ».

7% des femmes seront victimes d'un viol au cours de leur vie

Selon la Banque mondiale, le risque de violence conjugale et de viol est plus fort pour les femmes de 15 à 44 ans que le risque de cancer, d'accidents de la route, de guerre et du paludisme réunis. D'après ses calculs, si l'on ajoute les tentatives de viols, ce sont près de 20% des femmes qui risquent de subir un viol ou une tentative d'agression sexuelle dans le monde. En France, cela concerne 86 000 femmes âgées de 18 à 75 ans, chaque année.

86% des viols ou tentatives sont perpetrés par des proches

Loin du cliché de l'agresseur qui saute sur une fille en jupe tard dans la nuit, l'énorme majorité des agressions sexuelles sont réalisées par une personne connue de la victime : parent, ami, connaissance, ou ancien petit-ami. Dans 38 % des cas, le violeur s'avère être le conjoint. Suite aux viols ou tentatives de viol qu’elles ont subies, seules 10 % des victimes ont porté plainte.

720 millions de filles victimes de mariages précoces

Dans le monde, 720 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, soit avant leurs 18 ans, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans, selon l'Unicef. Le phénomène des unions précoces touche surtout les continent asiatique et africain. Le Niger compte le plus de femmes mariées avant leurs 18 ans (77%) et le Bangladesh, de mariées de moins de 15 ans. L’Inde, elle, totalise à elle seule un tiers de ces enfants. Moins nombreux, les garçons n'échappent pas au mariage forcé, auquel 156 millions d'entre eux ont été contraints.

15 millions de jeunes filles sont mariées avant 18 ans chaque année

 

D’ici 2015, quelque 1,2 milliard de petites filles pourraient être mariées de force si des actions ne sont pas entreprises, affirme l’ONG Girls Not Brides. Les filles qui se marient avant l’âge de 18 ans ont plus de chances de vivre dans un climat de violence que les autres. Leurs études, si elles ne sont pas déjà arrêtées, seront raccourcies, et les risques de violences conjugales, grossessse précoce et mortalité maternelle, décuplés. Les grossesses et accouchements difficiles sont la deuxième cause de décès des jeunes filles de 15 à 19 ans dans le monde d'après l'OMS. On compte pas moins de 3 millions d'avortements non encadrés dans cette population chaque année. 

En France aussi, le mariage forcé existe

​Les femmes originaires du Maghreb, de Turquie et d’Afrique sahélienne sont les premières concernées avant celles originaires d’Asie du Sud-est, d’Europe, d’Afrique centrale ou des pays du Golfe de Guinée. Près de 4% des filles d’immigrés nées en France entre 26 et 30 ans ont été mariées sous la contrainte : 1% d'entre elles n'ont pas consenti et 3% ont changé d'avis sous la pression de la famille et des proches. Ce phénomène ralentit fortement. Leurs mères immigrées de 51 à 60 ans sont 9% à avoir été mariées de force et 13% avec un consentement altéré. 

Près de 130 millions de femmes ont subi des mutilations génitales

L'ONU estime à plus de 3 millions de filles âgées de moins de 15 ans qui risquent de subir des mutilations génitales féminines chaque année, soit plus de 8000 chaque jour. Dans la moitié des pays concernés, les filles ont été excisées avant leur 5 ans. Plus de 90% des femmes ont été mutilées en Egypte (soit 27,2 millions), à Djibouti, en Guinée (96%) et en Somalie (98%).

Malgré les progrès accomplis et l'intérêt accru pour ce sujet ces dernières années, les violences faites aux femmes et aux filles atteignent encore un niveau « inacceptable » selon l'OMS qui juge les efforts déployés insuffisants. Ces violences, « exacerbées lors de conflits et de crises humanitaires », ont des conséquences dramatiques pour la santé mentale et physique des victimes, ajoute l'OMS.  

Minéraux et corps humain

Participation aux frais : 5€
Minéraux et corps humain :
 
Avec sa connaissance de la cristallographie et de la chimie desminéraux, Philippe Mathelet jette un pont entre tradition et science, réunissant
« nos deux cerveaux » pour nouvelle compréhension de l'action des pierres en litho-thérapie.
 
Après avoir répondu aux questions del'auditoire, il dédicacera son ouvrage :
Minéraux et corps humain : le lien simple.

Fondant son argumentation sur des éléments scientifiques incontestables, l’auteur évoque la structure minérale de l’homme et comment les minéraux peuvent contribuer à réguler les dysfonctionnements physiologiques.
Oui, les minéraux sont une véritable clé capable d’ouvrir les portes de la guérison dans bien des pathologies affectant l’organisme humain.
Cette méthode curative originale* présentée par Philippe Mathelet développe les potentialités thérapeutiques de chaque minéral en harmonie avec le corps.
Ce sont les élogieux témoignages des personnes appliquant déjà cette méthode bénéfique qui ont conduit ce
thérapeute à vouloir en faire profiter le grand public grâce à ce livre à vocation pédagogique.
Voici une compréhension lumineuse des subtiles interactions entre l’homme et le minéral, fondement d’une revitalisation, d’une authentique renaissance.
Entrez dans le monde de la lithothérapie !

 

CONFERENCE
Par Philippe Mathelet
DATE : vendredi 3 Octobre 2014 à : 20 h 00
LIEU : Maison des ingénieurs , 9 rue Charles Porta (*)- LE HAVRE
(*) Prendre Bd Jules Durand : rue faisant face à l’ancienne entrée de Tréfimétaux)

C'est l'autre qui est coupable...pas MOI!

Qui n’a pas dans le cours de sa vie  affirmé haut et fort que l’autre devait porter la responsabilité de son parcours parfois chaotiques ? Cet autre inexorablement source de nos malheurs, de nos angoisses et de notre mal-être ? Les échecs successifs de nos relations amoureuses, amicales ou familiales seraient ainsi justifiés par la présence de cet autre responsable de tous nos maux, de nos échecs. De la petite enfance à l’âge adulte, notre construction se détermine certes par notre environnement, nos parents, notre famille. Les relations affectives que nous allons tisser au fil du temps vont déterminer notre parcours puisque ce sont elles qui nous façonnent. Que l’on soit issu d’un milieu favorisé et protecteur ou d’un milieu où les difficultés régissent notre quotidien, chacun se construit sur les empreintes de ses origines et doit en avoir conscience pour modifier le cours de son existence. Mais me direz-vous, tout cela n’est qu’évidence ! Et bien NON ! S’il y  avait dans ce propos qu’une évidence, nous ne serions jamais victime mais acteur de notre vie,  nous ne serions pas sans cesse dans la reproduction des mêmes situations ou des mêmes choix si nous en avions réellement conscience.  Nous éviterions à chaque instant de reproduire les mêmes situations d’abandon, de conflits, de jalousie …Etre soi, c’est aussi se regarder, s’analyser, comprendre les  raisons qui nous mènent inéluctablement sur les mêmes chemins sans jamais les observer. Etre soi, c’est aussi s’arrêter sur nos failles, notre négatif, le fil conducteur de nos intérêts, tout cela en pleine conscience. Soyons concrets avec quelques exemples très simples.

Marie est une jeune femme qui échoue dans chacune de ses relations amoureuses. Elle reporte sur sa mère la responsabilité de ses échecs puisqu’elle est depuis très longtemps en conflit latent avec celle-ci. Elle entretien avec son père une véritable relation fusionnelle qui la rassure et la valorise et refuse de remettre en question cette relation qui régit sa vie. Marie n’a pas compris que cette remise en cause ne conduit pas au rejet mais à la transformation. Cependant, elle sait au font d’elle-même que cette transformation lui ferait perdre sans doute un certain temps la place privilégiée qu’elle occupe au sein de sa famille et ainsi la conduirait dans un partage plus juste avec ses frères et sœurs. Alors elle préfère reporter la responsabilité de son vécu sur un autre membre de la famille pour que cela soit sans doute moins douloureux.  Elle refuse donc de se remettre en question dans cette relation dominante qui régit sa vie et perpétue avec son père une relation de « couple » fusionnel. Dans toute ses relations Marie veut ainsi occuper une position centrale, la position de la princesse choyée par son papa et accepte que celle-ci lui fasse perdre sa liberté donc son libre arbitre. Quel intérêt a donc Marie de prendre cette posture ?

Jacques a réussi dans la vie, il a répondu au désir de ses parents ce que n’a pas su faire son frère et il est devenu un entrepreneur de renom. Son besoin irrépressible de  positionner son statut social dans chacune de ses rencontres le rend presqu’inabordable. La modestie n’est pas une dominante de son caractère, il a besoin de montrer à son entourage que sa position sociale est enviable et attend donc des autres de l’admiration, celle la même qui fut en son temps exprimée par ses parents. Sans cette admiration jacques reste avec ses peurs qui le paralysent et il ne se sent plus protégé, son intérêt premier est donc sa protection, mais Jacques a-t-il compris que depuis le début de son parcours il s’est fermé des portes ? Il n’a peut-être pas rencontré les personnes qui lui conviennent réellement  et ne remplit donc pas sa vie du bonheur qu’il espère tant ?

Mathilde est une enfant non désirée, la place centrale dans sa famille était son frère. Elle passera donc une bonne partie de sa vie dans la réparation. Faire, aider, soutenir l’autre pour capter enfin cette reconnaissance qui lui a tant manquée pour se construire. Avant de comprendre cet état Mathilde n’avait jamais appris à dire NON quand on l’a sollicitait…

Des exemples comme ceux-ci il y en a des milliers, ce sont nos failles, nos manques qui régissent notre vie et c’est par cela que nous devons penser sans complaisance avec soi-même  pour en comprendre les effets. Savoir se faire mal parfois pour avancer et savoir se regarder pour corriger les écueils de la vie et enfin prendre un autre chemin.

Il faut du courage et de l’aide n’en doutons pas pour cesser de reporter exclusivement la responsabilité sur cet AUTRE ! L’autre est peut-être à l’origine de nos échecs mais que faisons-nous pour transformer la situation et ne plus se complaire dans la peau de la Victime ? L’autre est très souvent un parent sur lequel se focalise nos reproches et parfois notre haine, mais soyons honnête l’autre est-il le seul responsable, n’avons-nous pas puisé dans cet état un intérêt conscient et particulier qui nous a aveuglé aussi sur nous-même ? La position de victime ne nous a-t-elle pas bercé d’illusions sur ce que nous sommes réellement ?

Apprenons à nous écouter nous-même et l’autre pour sortir du déni et apprenons à pardonner pour transformer les relations qui parfois pourrissent notre quotidien sans que cela ne soit une évidence. Nul n’est parfait à commencer par nous.

 

 

 

Une histoire comme tant d'autres...(Alexandre)

Martin est pour beaucoup un enfant adorable qui chaque matin rêve de croquer la vie à pleine dent.

 Il dit aimer les autres ses amis et sa famille et n’est jamais avare d’un « je t’aime » ou « je vous aime », son grand cœur le guide ainsi vers un énorme sentiment de justice pour lequel parfois il ne mesure pas les limites allant jusqu’à rendre justice lui-même dans la cours de récréation du collège. Martin n’a pas compris avec son jeune âge que la justice n’a guère besoin de la violence pour être rendue…il faut du temps parfois pour comprendre, analyser mais surtout dans le cadre de la justice il faut des preuves !

Mais martin est un petit cheval fou, le dernier qui a parlé a souvent raison et personne ne lui a donné les clefs pour avancer dans le chemin de la connaissance et de l’analyse, alors parfois il trébuche, sans pour autant se faire très mal. Enfant fragile assoiffé des plaisirs de son âge, il rencontre sur son chemin beaucoup d’autres enfants et c’est à chaque fois le coup de cœur, un nouvel ami, car il est avide de nouvelles connaissances Martin, de nouvelles rencontres, de tout ce qui peut de près ou de loin alimenter son imaginaire et sa vie pour donner un sens à la réalité de son quotidien.

Alors que l’école ne peut le gratifier ou le valoriser, Martin préfère être dans la fuite et ne se consacrer qu’à ses loisirs plutôt que de s’enfermer dans un quotidien de travail qui l’ennuie profondément. La petite enfance dans le foyer familial le lui permet et le protège, Martin n’a ainsi pas d’autre préoccupation que ses loisirs et ses jeux...il sait par ailleurs qu’il ne veut pas grandir. Rester petit voilà son objectif ! Eh oui, en étant petit on peut séduire plus facilement, obtenir des autres plus de choses, et surtout se cacher plus facilement…tout cela Martin l’a compris car il a un sens inné de l’observation. Il aime observer les humains, curieux on peut même dire « qu’il n’a pas froid aux yeux » et que sa langue est bien pendue si celle-ci lui permet d’attirer l’attention des autres. Alors pourquoi se priver ?

Mais comme chacun, un jour Martin se confronte à une autre réalité. Il grandit, il est devenu ado.

La vie à l’extérieure est devenue plus attractive encore, mais pour y accéder il n’a pas d’autre solution que de mentir, de se cacher et de faire croire encore qu’il est toujours l’enfant innocent que chacun peut percevoir. Martin observe, il trouve les bonnes clefs pour accéder à ses rêves. Profitant de la séparation de ses parents il va ainsi pouvoir échafauder des scénarios qui satisferont une partie de sa famille en en excluant une autre. Il pourra ainsi capter toute la confiance des uns et se soustraire aux contrôles des autres. Gagner Bingo ! Fini les visites en alternance, fini la nécessité de rendre compte de ses fréquentations et surtout victoire sur les cadeaux, tout ce que je veux je l’ai…pour me remercier d’avoir exclu une partie de ma famille, l’autre me remercie en m’inondant de cadeaux et de promesses.

Martin n’a pas compris ce qui se passe mais il en tire un profit immédiat qui le satisfait. Il a bien compris les discours répétitifs de dénigrement à l’encontre de l’autre parent mais jusqu’alors n’en avait pas fait écho même si cela générait en lui beaucoup de stress. Il a résisté Martin. Il a bien compris que pour satisfaire le parent abandonné,  à considérer comme victime, il devait répondre positivement à sa demande pour en tirer tout le profit. Il a bien compris que pour être traité comme un prince comme sa sœur aîné il devait lâcher-prise et se ranger dans le bon camp de cette guerre qui n’en était pas une. Alors, pour accentuer son engagement il s’engouffre dans le mensonge, le dénigrement voire la calomnie de ceux qu’il rejette et comme son imagination reste sans limite il finit même par adhérer totalement à ses mensonges, les prenant pour de pures réalités. Oublié les « je T’aime », oublié les « je suis bien avec toi », oublié les souvenirs de complicité et de bien être avec l’autre parent.il ne reste plus rien ....tout cela poubelle.  Martin deviendrait-il ainsi manipulateur pour ressembler au plus près de ceux qu’il a dû choisir ?

Le temps passe et martin semble heureux, il est toujours dans la fuite puisqu’il s’arrange le plus possible pour ne pas passer ses week-end chez lui, tantôt un copain le reçoit tantôt un cousin…et sans relâche il assène son discours prémâché. La vie lui paraît plus douce ainsi en cultivant la haine et la calomnie qu’il a faite sienne. Il est vrai que les manipulateurs n’ont pas de remords donc pas de mauvaise conscience. Mais ce que Martin ignore, c’est que sa vie reste à construire et que ce qu’il considère sans doute aujourd’hui comme un jeu d’enfant deviendra demain un jeu d’adulte et que ce monde-là est bien plus dur et sévère que celui qu’il connaît aujourd’hui. Un jour Martin aura des enfants. imagine-t-il que ceux-ci tout comme lui le fait aujourd’hui puissent lui faire subir de tels dommages ? Imagine-t-il que les lois de l’univers sont ainsi faites que le mal que l’on fait subir puisse rester ainsi impuni ? Oui il l’imagine surement et peut-être a-t-il raison mais là ou Martin se trompe c’est que malgré le pardon, rien ne s’oublie y compris pour l’acteur principal, il y a donc un jour ou le regard sur ses propres actes devient quelque chose de lourd à porter. Il ne lui restera alors qu’à demander des comptes à ce qui lui reste de famille ou de fuir très loin pour ne plus voir ce qu’il a fait.

Aujourd’hui, bon nombre d’enfants sont ainsi comme Martin les complices volontaires ou contraints de parents manipulateurs homme ou femme qui se délectent ainsi des souffrances qu’ils imposent au conjoint qui a osé dire « je ne peux plus ». La manipulation d’un enfant pour contrer l’autre parent reste un combat sordide qu’il convient de dénoncer, pour faire cesser le dénigrement et la calomnie, et qu’enfin cesse le gargarisme quotidien de ceux qui comme Martin n’utilise leur langue qu’à des fins de destruction.

L’enfant ainsi manipulé et qui devient à son tour un manipulateur oublie que dans son dénigrement, ses mensonges et sa calomnie , il se dénigre lui-même puisqu’il est le fruit de deux parents qui se sont aimés, il ignore également que le parent manipulateur est en train de le détruire et provoquera à terme son isolement.

 

 

 

La Hutte en feu (conte de Patrick Leroux)

Le seul survivant d’un naufrage a été emporté par les vagues sur une petite île déserte. Tous les jours, il priait pour que quelqu’un vienne le sauver, et tous les jours il scrutait l’horizon pour entrevoir le moindre signe d’aide, mais personne ne venait jamais.
 
Il a donc décidé de se bâtir une petite hutte avec des arbres morts et des feuilles de palmier afin de se protéger contre les intempéries, les animaux, ainsi que pour mettre à l’abri les quelques possessions qu’il avait sauvées du naufrage.
 
Après une semaine de travail assidu, sa hutte était complétée et il en était très fier. Citadin de nature, notre homme n’était pas habitué de travailler de ses mains.
 
À la tombée du jour, quelques jours plus tard, alors qu’il revenait de chasser pour se procurer de la nourriture, il a trouvé sa petite hutte en feu. Déjà qu’il se sentait terriblement malchanceux de se retrouver seul, égaré sur une île déserte, encore fallait-il que le pire lui arrive. Il avait tout perdu dans cet incendie. Après le choc initial, le chagrin et bientôt la colère l’ont habité. Il s’est mis à genoux sur la plage et a crié : «  Mon Dieu, comment peux-tu me faire ça ? » Complètement découragé et fatigué, il s’est mis à pleurer à chaudes larmes, et il s’est endormi ainsi sur la plage.
 
Très tôt, le lendemain matin, il a été réveillé par le bruit d’un bateau qui approchait de son île. Il était ainsi sauvé.
 
Arrivé sur le bateau, il a demandé au capitaine : « Comment saviez-vous que je me trouvais ici ? »
 
Le capitaine de lui répondre : « Nous avons vu votre signal de fumée. »
 
Même si dans la majorité des cas, les bienfaits ne nous sont pas toujours apparent au premier coup d’œil, tout ce qui nous arrive dans la vie survient toujours pour une raison bien précise. Rien n’est accidentel. Devant un problème, le perdant se dit : « Pourquoi moi ? » Le gagnant se dit : » Si ça m’arrive, c’est que ça devait m’arriver. »
 
La vie nous confronte tous quotidiennement à une série de grandes opportunités brillamment déguisées en situations qui semblent impossibles. Une bosse sur votre chemin peut être considérée comme un obstacle, mais elle peut être aussi  une opportunité… Cela relève de votre attitude et du point de vue avec lequel vous la considérez.
 
« Il n’y a pas de Hasard dans la vie .»