Archives 2014

Le besoin de Reconnaissance

Pour vivre, nous avons des besoins comme l'explique LA PYRAMIDE DE MASLOW:


 

Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes…). Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle) Besoins d’appartenance et affectif (amour, amitié, intimité, famille, sexe).
Besoins de sécurité (du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété…).
Besoins physiologiques (respirer, boire, dormir, manger).

Eric BERNE, père de l'Analyse Transactionnelle a démontré que le besoin de reconnaissance sociale, est pour l’homme (animal social) un besoin aussi important que les besoins physiologiques.

Signes de reconnaissance: Ce sont des stimuli physiques, verbaux ou non verbaux, positifs ou négatifs, conditionnels ou inconditionnels, constructifs ou destructifs qui vont confirmer à l'individu son existence et sa place au sein de la société.
Besoin de reconnaissance: besoin d'être reconnu par les autres.

Imaginez un instant: Vous vous levez de bonne humeur et partez au travail. En chemin, vous croisez votre voisin, vous lui adressez un sourire et lui dites "bonjour", il ne vous regarde pas, ne vous répond pas et continue son chemin comme si vous n'existiez pas. Votre réaction sans doute va être de vous dire " Ah! Il est de mauvaise humeur...".
Vous arrivez à votre travail, en passant dans le hall, vous dites "bonjour" à la standardiste ou hôtesse d'accueil avec qui vous avez l'habitude de blaguer. Elle ne vous répond pas et continue comme si de rien n'était et répond aux appels téléphoniques.Vous allez sans doute vous dire " Décidément, tout le monde fait la gueule aujourd'hui".
A votre bureau, vos collègues ne vous disent pas non plus bonjour, vous ignorent et ne répondent pas à vos blagues ou à vos sollicitations. Là, vous commencez à douter non plus des autres, mais de vous " Mais, qu'est-ce que j'ai fait?". Vous passez la journée sans échanges verbaux ou non verbaux (sourires, tape amicale sur l'épaule) la journée vous paraît une éternité.
Vous rentrez chez vous et décidez de vous confier à vos amis. Vous les appelez, ils ne répondent pas. Alors, vous leur laissez un message sur leur boîte mail, ils ne répondent pas...
Comment vous sentez-vous ? Toujours aussi heureux ?

Plus vous avez de l'estime ou de l'affection vis-à-vis d'une personne, si celle-ci ne répond pas à votre besoin de reconnaissance (positivement ou négativement), plus vous allez vous sentir blessé par un sentiment de rejet ou d'abandon et vous allez naturellement vous culpabiliser sur une attitude que vous auriez peut-être eu, justifiant ce manque de reconnaissance. Votre estime de vous va décroître pour laisser place à la tristesse, la colère.
D'une position initiale JE SUIS OK - LES AUTRES SONT OK (Aller de l'avant avec l'autre), vous passez dans une position JE NE SUIS PAS OK - LES AUTRES SONT OK ( Fuir l'autre).
Si cette situation de manque de reconnaissance perdure, que vos demandes d'explications sur vous, sur l'autre n'obtiennent de réponses, que vos signes de reconnaissance restent sans réponse de la part de la personne à qui vous les envoyez, votre incompréhension et votre colère vont prendre le dessus.
De la position JE NE SUIS PAS OK - LES AUTRES SONT OK vous passez dans une position JE NE SUIS PAS OK - LES AUTRES NE SONT PAS OK (Etre dans l'impasse).

Vous avez dès lors deux choix possibles:
- Vous êtes convaincu que vous ne valez rien, ni les autres et vous vous enfoncer dans la dépression.
- Vous décidez d'être OK avec vous, de repartir de l'avant et considérant que l'autre N'EST PAS OK, vous vous débarrassez de lui en rompant le lien affectif qui vous lie. JE SUIS OK - LES AUTRES NE SONT PAS OK (Se débarrasser de l'autre).

Votre estime de soi va remonter au fur et à mesure que vous vous sentez OK, et vous pourrez de nouveau passer dans votre position initiale JE SUIS OK - LES AUTRES SONT OK.

Prenez n'importe laquelle de vos relations et faites le constat suivant, elle ne peut être saine que dans la position où il y a un échange mutuel de reconnaissance et d'estime.

Vous avez aussi un autre genre de relation:
JE SUIS OK et LES AUTRES SONT OK, je vais de l'avant avec les autres.
Sauf que l'autre est OK avec vous tant que vous lui envoyer des signes de reconnaissance ce qui est normal mais vous vous apercevez que vous n'avez pas de signes de reconnaissance autre que la réponse de ceux que vous lui avez envoyé. Il prend, prend tant que vous l'admirez ou l'aimez. Combien connaissent ce genre de relations?
Je donne et ne reçois rien en retour...Dites vous que s'il n'y a pas un échange naturel de signes de reconnaissance, c'est tout simplement parce que l'autre est dans la position:
JE SUIS OK - LES AUTRES NE SONT PAS OK.
Inutile de perdre votre temps, votre énergie, votre estime de vous avec ce genre de personnes et continuez votre chemin pour vivre des relations sincères où le partage et l'échange existent dans une relation bilatérale et non unilatérale.

Chaleureusement à vous
Christophe GEORGIN
 

le Lâcher-Prise..

Quand l’adversité frappe à notre porte chaque individu réagit différemment selon l’écho que cela fait en lui. Ne vaut-il pas mieux apprendre à accepter le mouvement de la vie au lieu de lui résister ?

« Lorsque l’on oppose aucune résistance à la vie, on se trouve dans un état de grâce, de tranquillité et de légèreté. » Eckart Tolle

Nos réactions sont à l’image de la carotte, de œuf ou du grain de café évoqués dans ce conte, qui réagissent différemment face à l’eau bouillante contre laquelle ils ne peuvent lutter .

 

Qui est-tu ?

 

Une jeune femme déprimée rend visite à sa mère et lui parle de ses difficultés quotidiennes. Elle ne sait comment s’en sortir et envisage de tout abandonner, fatiguée de se battre continuellement. Elle a l’impression que lorsqu’un problème est résolu, un nouveau se présente.

Sa mère l’amène à la cuisine, remplit trois casseroles d’eau et les placent sur le feu. L’eau se met à bouillir rapidement. Dans la première casserole la mère ajoute des carottes, elle met des œufs dans la deuxième et des grains de café moulu dans la troisième. Elle laisse bouillir sans dire un mot.

Au bout de 20 minutes, elle éteint les foyers ; égoutte les carottes et les placent dans un bol. Elle sort les œufs et les met de côté ; finalement elle vide le café dans une tasse.

Se tournant vers sa fille, elle lui demande

- Dis-moi ce que tu vois ?

- Des carottes, des œufs et du café, répond la jeune femme.

Sa mère lui demande de se rapprocher et de toucher les carottes. La fille note qu’elles sont molles. La mère lui demande ensuite de prendre un œuf et de briser la coquille ; la fille observe alors que l’œuf est dur. Enfin, la mère demande à sa fille de sentir et de goûter le café. Elle sourit en appréciant l’arôme riche et savoureux du café.

Intriguée par tout cela, la jeune femme demande à sa mère :

- Qu’est-ce que ça signifie, maman ?

Celle-ci lui explique :

Chacun de ces aliments a fait face à la même adversité de l'eau bouillante, mais chacun a réagi différemment.

Les carottes sont arrivées fortes et dures. Mais après avoir été soumises à l'eau bouillante, elles se sont ramolies.

Les oeufs étaient fragiles, leur coquille mince protégeait leur liquide intérieur. Mais après avoir passé du temps dans l'eau bouillante, ils sont de venus durs à l'intérieur.

Les grains de café moulu étaient uniques, isolés. Après avoir été soumis à l'eau bouillante, ils ne constituent plus qu'un seul corps et ont changé l'eau.

 

Lequel de ces aliments es-tu?

 

Quand l’adversité frappe à ta porte, comment réagis-tu ?

Es-tu la carotte, qui semble forte, mais qui devient molle et perd de sa force devant la douleur et l’adversité ?

Es-tu l’œuf, qui débute avec un cœur tendre, mais qui prend forme et assurance quand la situation se réchauffe ? Ou encore, toujours comme l’œuf, as-tu un esprit fluide, mais qui devient dur et fermé après une difficulté ? Est-ce que tu te renfermes dans ta coquille avec un esprit rigide et un cœur de pierre?

Ou alors, es-tu un grain de café qui, dans l’union avec les autres, trouve assez de ressources pour changer l’élément intrus et exhaler sa fragrance et sa saveur ? Si tu es comme le grain de café, quand les choses semblent être difficiles, tu deviens meilleure et tu changes la situation autour de toi.

Quand l’horizon s’assombrit et les difficultés paraissent énormes, est-ce que tu t’élèves à un autre niveau?

 

Comment gères-tu l'adversité? Es-tu carotte, oeuf ou grain de café?

 

Puisses-tu avoir suffisamment de joie pour te rendre doux, suffisamment de défis pour te rendre fort, suffisamment de peines pour te garder humain, et suffisamment d'espoir pour te garder heureux.

Retiens bien ceci :

  1. Les gens les plus heureux n’ont pas nécessairement le meilleur de tout ; ils ne font que ressortir le meilleur de tout ce que la vie met sur leur route.
  2. L’avenir le plus clair sera toujours basé sur un passé oublié ; tu ne peux aller de l’avant dans la vie si tu ne laisses tomber les blessures et tracas du passé.
  3. A ta naissance, tu pleurais et les gens autour de toi souriaient. Vis ta vie pour qu’à la fin tu sois celui ou celle qui sourit quand tout le monde autour de toi pleure.

(auteur inconnu..)

La Manipulation des enfants du divorce

A Lire >>>>>> http://affairesfamiliales.wordpress.com/tag/manipulation-mentale/

Code Penal

 
Articles du CODE PENAL
Code pénal - Article 226-10 (dénonciation calomnieuse)
PUBLIE LE MARDI 17 AVRIL 2007.


CODE PENAL (Partie Législative)
Article 226-10
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende.
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d’acquittement, de relaxe ou de non-lieu déclarant que la réalité du fait n’est pas établie ou que celui-ci n’est pas imputable à la personne dénoncée.
En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.
Source : http://www.legifrance.gouv.fr
 
 
Une haine vis-à-vis du parent aliéné...

Ainsi, les enfants vont rechercher l’amour du parent aliénant ! Le regard confiant de ces enfants vis à vis du bon parent se charge de haine. Ils se révoltent, sont imperméables à toute bonne intention, trahissent sur ordre du père, mentent, volent, s’autodétruisent, recherchent de très mauvaises fréquentations, se droguent, fument, boivent trop d’alcool, arrêtent leurs études, cherchent à faire du mal à l’autrui, deviennent incontrôlables, cassent les objets, ne respectent plus rien, se réjouissent du malheur des autres, deviennent cyniques, font des crises de nerfs terribles, ont des rapports sexuelles prématurés et multiples, admirent les malfaiteurs…

*
...redoublant d'intensité en présence du parent pervers

L’on a constaté que les enfants en présence du parent aliénant redoublent ses attaques contre le parent aliéné. Ils refusent notamment de lui parler au téléphone, ou rotent dans le combiné. Ils ne souhaitent plus aller chez le parent aliéné quand ce dernier en a la garde, portent plainte contre lui au commissariat de police, se disent abusés sexuellement et font ainsi croire à tout le monde : famille, amis, voisins, professionnels, psys, éducateurs, médecins puis au juge qu’ils sont maltraités par le bon parent.

*

Les études sérieuses du Dr. GARDNER, médecin psychiatre, attaché aux tribunaux pour décortiquer, à la demande des juges, le vrai du faux, a démontré que dans le cadre d’un accompagnement familial, l’enfant redevient plus calme et confiant en dehors de la présence du parent aliénant. Ce dernier prend la précaution de ne pas se retrouver loin du lieu de rencontre, attend dans la voiture et refuse de s’en aller à la demande du médecin. « Si tu te sens en danger, je ne suis pas loin ! »

Lien: http://www.perversnarcissique.fr/syndrome_alienation_parentale.html
 
 
L’ALIÉNATION PARENTALE EST UNE MALTRAITANCE PSYCHOLOGIQUE

Un parent incapable de gérer la séparation conjugale peut prendre l’enfant en otage dans son conflit. Lors dune séparation parentale conflictuelle, l’enfant est dans l’impossibilité de faire respecter ses droits. Soumis au chantage psychologique ou à la violence physique, cet enfant va se rallier corps et âme au parent manipulateur jusqu’à devenir captif de son mode de pensée, et rompre tout lien affectif avec son autre parent ainsi qu’avec toute la famille de celui-ci. Prisonnier dune relation d’emprise, il va tenir des propos insensés, voire même de graves accusations mensongères, en profonde discordance avec la réalité des faits, pour rejeter son autre parent jusqu’à sa destruction psychologique. Ce processus d’emprise et de manipulation qui va amener l’enfant à rompre tout lien affectif avec l’un de ses parents ainsi qu’avec tout ‘lenvironnement familial de celui-ci, s’appelle l’Aliénation Parentale.

Pour l’enfant, devenu orphelin d’un parent honorable, aimant et toujours vivant, c’est le début dune longue destruction identitaire, marquée par l’angoisse et de terribles difficultés relationnelles.

L’aliénation parentale n’est pas une simple addition de familles et d’individus détruits, mais un problème de société auquel il est urgent de répondre !

Lire la suite sur le lien suivant/ L’ALIÉNATION PARENTALE EST UNE MALTRAITANCE PSYCHOLOGIQUE
Un parent incapable de gérer la séparation conjugale peut prendre l’enfant en otage dans son conflit. Lors dune séparation parentale conflictuelle, l’enfant est dans l’impossibilité de faire respecter ses droits. Soumis au chantage psychologique ou à la violence physique, cet enfant va se rallier corps et âme au parent manipulateur jusqu’à devenir captif de son mode de pensée, et rompre tout lien affectif avec son autre parent ainsi qu’avec toute la famille de celui-ci. Prisonnier dune relation d’emprise, il va tenir des propos insensés, voire même de graves accusations mensongères, en profonde discordance avec la réalité des faits, pour rejeter son autre parent jusqu’à sa destruction psychologique. Ce processus d’emprise et de manipulation qui va amener l’enfant à rompre tout lien affectif avec l’un de ses parents ainsi qu’avec tout ‘l'environnement familial de celui-ci, s’appelle l’Aliénation Parentale.

Pour l’enfant, devenu orphelin d’un parent honorable, aimant et toujours vivant, c’est le début dune longue destruction identitaire, marquée par l’angoisse et de terribles difficultés relationnelles.

L’aliénation parentale n’est pas une simple addition de familles et d’individus détruits, mais un problème de société auquel il est urgent de répondre !

Lire la suite sur le lien suivant: http://forum.aufeminin.com/forum/divenfants/__f13752_divenfants-Acalpa-association-contre-l-alienation-parentale-reconnue-officiellement-d-interet-general.html
 
 
Le syndrome d’aliénation parentale(extraits)

Dans la plupart des cas, l’aliénation est la combinaison d’un ensemble de facteurs dont on peut identifier les trois principaux : l’enfant, le parent aliénant et le système judiciaire. L’enfant tout d’abord donc. Il peut être étonnant de le placer ainsi en situation d’acteur et pas seulement de victime passive. Cela s’explique très bien. Car il peut se montrer très ébranlé par la séparation. La seule façon qu’il a alors de résoudre le conflit de loyauté auquel il est confronté et de se libérer de l’angoisse qui l’envahit face à un choix impossible est d’opérer un clivage entre le bon et le mauvais parent. Il peut aussi se solidariser avec une mère (ou un père) en grande souffrance avec qui il vit, et chercher à l’alimenter narcissiquement, en lui assurant que c’est bien elle (ou lui) qui a sa préférence. Il peut, enfin, dans un désir magique de réunification attiser le conflit entre ses deux parents, en imaginant qu’à défaut de les réunir dans l’amour, il peut les contraindre à se parler, même si c’est au travers des disputes.

Second facteur favorisant le processus d’aliénation, le comportement du parent aliénant. Même si l’on ne peut écarter des manœuvres perverses ou malveillantes de sa part, la plupart du temps, son comportement est lié à sa propre inquiétude et à la culpabilité dont il ne peut se débarrasser qu’en projetant tous les torts sur son ex-conjoint. Cela intervient notamment quand l’enfant exprime à sa façon sa souffrance : si celui-ci va mal, ce n’est pas inhérent à la séparation, mais sans aucun doute, à cause de l’ex-conjoint qui devient le seul responsable de ce mal-être. Et puis, se manifeste là comme ailleurs l’effet Pygmalion identifié par Rosenthal : la force exercée par la croyance en la réalisation d’une prédiction va influer sur sa réalisation. Dit autrement, on trouve toujours ce qu’on veut trouver, ne serait-ce qu’en se focalisant sur les détails qui viennent confirmer ce qu’on recherche et en évacuant les indices qui l’infirment. À force de vouloir trouver dans les comportements de son ex-conjoint des dimensions nuisibles à l’enfant, on les trouvera inévitablement, surtout quand l’enfant est scruté et interrogé à son retour de visite et qu’on se fixe d’une manière disproportionnée sur des détails qu’on ne remarquait guère auparavant.

Le processus d’aliénation (extraits)
Il existe de multiples attitudes qui permettent de décrédibiliser l’autre parent. Hubert Van Gijseghem en a fait un inventaire à la Prévert qui est loin d’être exhaustif : l’étiqueter péjorativement (« l’imbécile », « la sorcière »…), insister sur ses seuls traits négatifs ou mettre en évidence ses failles, juger de ses comportements en les tirant de leur contexte, amplifier ses comportements (il boit une bière = « c’est un alcoolique »), minimiser ou dénier son implication dans des moments de bonheur passés, encourager l’enfant à l’exploiter, c’est-à-dire à exiger de sa part de l’argent, des objets de valeur, soutenir l’enfant lorsque celui-ci se plaint de lui …organiser un événement (fête avec les camarades, journée dans un parc d’attraction,…)… parler d’une manière désobligeante du nouveau conjoint de l’autre parent…raconter aux enfants que les vêtements que l’autre parent leur a achetés sont laids et leur interdire de les porter, reprocher à l’autre parent la mauvaise conduite des enfants…Qu’elles soient évidentes ou subtiles, ces attitudes minent la place de l’autre parent au point de le rendre haïssable. Mais, elles plongent aussi et surtout l’enfant dans une souffrance extrême, avec au moins deux conséquences dommageables. L’obligation tout d’abord d’avoir à cliver le couple parental en reniant l’une de ses racines, avec à la clé un risque de problème d’identité. Une abolition ensuite, de la différence intergénérationnelle : l’enfant étant mêlé à une dispute d’adultes et étant finalement placé en position arbitrale, il peut y avoir une prise de pouvoir de sa part sur ses deux parents.

Propos de Jacques Tremintin


[1] Richard Gardner a identifié huit manifestations symptomatiques chez l’enfant victime d’aliénation parentale :
1 Campagne de dénigrement (diffamation) : l’enfant médit continuellement l’autre parent, dit le haïr et ne plus vouloir le voir.
2 Rationalisations faibles, frivoles, et absurdes : l’enfant donne des prétextes futiles, peu crédibles, ou absurdes pour justifier sa dépréciation du parent aliéné. « Il fait du bruit en mangeant », « Il m’oblige à sortir les poubelles », « Il n’y a jamais de lait pour mes céréales ».
3 Absence d’ambivalence : un parent est adoré par l’enfant, l’autre haï. L’enfant est absolument sûr de lui et sans équivoque. Interrogé, il n’a aucun souvenir d’interaction positive avec le parent aliéné.
4 Phénomène du penseur indépendant (ou du penseur libre). L’enfant aliéné ne reconnaît jamais qu’il a été l’objet d’une influence. « C’est ma décision de ne plus aller chez maman ». Le parent aliénant : « Je veux bien qu’il aille chez sa mère mais c’est lui qui ne veut pas. Et je vais me battre jusqu’au bout pour que mon enfant soit respecté ».
5 Soutien au parent aliénant : l’enfant prend la défense du parent aliénant dans le conflit, se perçoit comme un soutien au parent gardien, qui serait « persécuté » par le parent aliéné.
6 Absence de culpabilité : l’enfant n’éprouve aucune culpabilité par rapport à la mise à mort du parent aliéné.
7 Présence de scénarios empruntés : l’enfant relate des faits qu’il a manifestement entendu raconter. Il emploie un langage d’adulte emprunté au parent aliénant. À six ans, il dira : « Il a demandé la baisse de la pension alimentaire » ; « Elle m’importune tout le temps » ; ou « Elle viole ma vie privée ».
8 Animosité étendue à l’ensemble du monde du parent aliéné : l’enfant généralise son animosité à l’ensemble du monde du parent aliéné : grands-parents, oncles, cousins, amis,…, mais aussi pays, religion, culture… L’étendue de l’animosité peut même concerner un animal domestique autrefois affectivement investi par l’enfant.
Richard Gardner propose trois niveaux de gravité à cette aliénation parentale :
Un niveau léger : peu des huit symptômes (chez l’enfant) sont présents. Les visites et transitions se passent sans trop de difficultés.
Un niveau modéré : le niveau modéré représente la majorité des cas de d’aliénation parentale. Généralement, les huit symptômes sont présents chez l’enfant, des problèmes se produisant lors des transferts, mais après un certain temps l’enfant retrouve son calme.
Un niveau sévère : à ce stade l’enfant aliéné et le parent aliénant sont fanatiques et liés dans une relation de folie à deux dans laquelle ils partagent des fantaisies paranoïdes à propos du parent aliéné. Les huit symptômes sont également présents chez l’enfant mais avec davantage d’intensité. Les visites sont rendues impossibles par le comportement de l’enfant (peur morbide, provocation, destruction). Le parent aliénant fonctionne sur un mode paranoïde qui, soit se concentre sur le parent aliéné seul, soit constitue son mode de pensée.

 
Profil du pervers narcissique

Intelligence, niveau culturel

Certains ont un très bon niveau culturel. Tous sont intelligents et particulièrement bons psychologues.

Absence de valeurs morales

Leur manque d’état d’âme, de remords ou de problème de conscience peut être si extrême, qu’au début de leur relation avec elles, leurs victimes ne peuvent y croire. Ce manque de scrupule les déroute, les estomaque ou les abasourdit.

En fait, ils ont un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales. Leur morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors. Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par eux comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : « la fin justifie les moyens ».
Le pervers narcissique n'éprouve aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d'autorité ou servant ses intérêts. Il n'hésite pas à dérober de l'argent, des bijoux, des vêtements à son partenaire ou à ses amis sans éprouver la moindre honte.
Egoïsme, défense agressive de leurs intérêts
Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Il sait parfaitement et farouchement défendre ses intérêts et il en a toujours une vision très claire. Son unique objectif est d’obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées .
Il n'est « courageux » que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage. Lors du naufrage du Titanic, il sera le premier à passer, selon les prétextes les plus fallacieux, avant les femmes et les enfants, dans le canot de sauvetage. La notion d’honneur ou d’élégance morale lui est inaccessible.

Egocentrisme

Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû,« Pourquoi aurais-je un problème de conscience, ce n’est quand même pas de ma faute si elle est à ce point stupide ou naïve. Je n’y suis pour rien si elle est si naïve ». · « Ma victime me remerciera pour ce que je fais pour elle, ce qui est normal étant donné que c’est vrai, sans moi elle ne serait rien, c’est un honneur que je lui fais ».

Absence d’empathie

Les pervers narcissiques sont incapables d’aimer les autres. Dans leur immense majorité, ils n’ont aucune « humanité », aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Ils sont froids et calculateurs, totalement indifférents à la souffrance d’autrui.
Mais tout en étant, le plus souvent, incapables d’avoir des sentiments humains, ils simuleront le fait d’être totalement remplis, en apparence, de bons sentiments humains et d’une sincère empathie pour autrui.
Cela explique la rage destructrice qui s'empare d'eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Et alors, il n’aura que cesse d’assouvir son dessein de vengeance.
Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne jamais s'engager vraiment.

Haine et agressivité

A cause de leur histoire personnelle, les pervers n'ont souvent pas pu se réaliser. Ils observent alors avec envie ce que d'autres qu'eux ont pour se réaliser. Et ils essaient de détruire le bonheur qu’ils observent auprès d'eux.
Pour s'accepter et s’affirmer, les pervers narcissiques doivent triompher de quelqu'un d'autre, le détruire, jouissant alors de sa souffrance.
Ils envient la réussite des autres, qui les met face à leur propre sentiment d'échec, sans cesse refoulé, car ils ne sont pas plus contents des autres qu'ils ne le sont d'eux-mêmes.

Mensonge

Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises.

Mythomanie

Le pervers narcissique a souvent une composante mythomane.
Comme tout mythomane, il ment souvent parce qu'il craint la réaction négative de l’entourage (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité et de son mensonge.

Un « comédien né »

Le pervers narcissique est un « comédien né ». Ses mensonges à force d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature.
Sa palette de personnalités, de personnages, d’émotions feintes est étonnante. L’éventail de son jeu d’acteur est étonnant, infini, sans cesse renouvelé.Il donne le plus souvent l’image d'une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais.

Intégration sociale et extraversion

Le pervers narcissique est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.

Orgueil et Combativité

Le pervers narcissique est le plus souvent doté d’une combativité extrême et d’une capacité de rebond remarquable. Sa mégalomanie, son narcissisme, voire sa paranoïa, renforcent cette combativité.
Souvent immensément orgueilleux, voire mégalomane, le pervers narcissique aime gagner, à tout prix, sans fin, et ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups les plus retords, pour ne jamais perdre. Le pervers est comme un enfant gâté.
Le pervers narcissique adore se valoriser, paraître plus qu’il n’est réellement. Toute atteinte à la haute image qu’il a de lui-même le rend très méchant, agressif. Tous ses efforts viseront alors à rétablir cette image flatteuse qu’il a de lui-même, et ce par tous les moyens, y compris par la destruction du perturbateur, celui qui a commis le crime de lèse-majesté.
Il a une très haute opinion de lui-même.

Sadisme

Un plaisir pervers s'éprouve dans la vision de la souffrance de l’autre. Le pervers ressent une jouissance extrême, vitale, à voir l'autre souffrir, à le maintenir dans le doute, à l'asservir et à l'humilier. Étant incapable de relation véritable, il ne peut en établir que dans un registre pervers de malignité destructrice.

Paranoïa

À leur personnalité perverse et narcissique peut parfois se superposer une composante paranoïaque. À force de duper les gens, le pervers se doit d’être de plus en plus secret et d’être de plus en plus sur ses gardes.

« Esprit mesquin »

On est parfois surpris de découvrir, derrière son apparence généreuse, brillante, très intelligente, un esprit mesquin, terriblement jaloux, rancunier, vengeur, d'une indéniable petitesse morale. Ses buts « nobles » et « généreux » se révèlent alors nettement moins nobles qu’il n’y paraissait au premier abord.
Ce genre de comportement paraît parfois être l'indicateur d’un début de psychose ou de démence précoce, en tout cas d’une réelle forme de maladie mentale, mais pas nécessairement.

Psychogénèse et enfance

Souvent, le pervers narcissique est quelqu'un qui n'a jamais été reconnu dans sa personnalité propre, qui a été victime d’investissement narcissique important de la part de ses parents et qui a été obligé de se construire un jeu de personnalités (factices), pour se donner l'illusion d'exister et être conforme à l’image narcissique voulue par les parents.
Il a pu subir aussi, durant son enfance ; des blessures narcissiques, plus ou moins importantes. Ces blessures le pousseront à satisfaire, sans cesse, un énorme désir de reconnaissance ou de revanche. Il a alors un besoin énorme d'être aimé, reconnu, surévalué, surestimé par rapport à ce qu'il est réellement.
De fait, le pervers narcissique est sans cesse amer, frustré et accuse systématiquement les autres. A la moindre blessure narcissique, à la moindre frustration il bascule dans la haine et passe à l’acte.
Sa biographie personnelle (son histoire) est importante à ses yeux car elle justifie, plus que toute chose, sa philosophie de vie et son comportement actuel.

Les pervers narcissiques sont-ils fous ?

Les psychologues voient éventuellement dans le narcissisme, quand il est excessif, une « maladie », une addiction (le « malade » est parfaitement conscient de sa maladie, mais la minimise, ne peut pas changer ou ne cherche pas à changer), et non une folie.

Le pervers narcissique ne se considère pas comme malade

Le problème, c'est que le pervers narcissique refusant de considérer qu'il a un problème, les thérapies n'ont pas de prise sur lui.
S'il accepte de s'y soumettre (pour pouvoir dire qu'il a fait "tous les efforts possibles"), il va vite considérer le thérapeute comme nul et incompétent et la thérapie comme totalement inutile. Peut-être aussi d’ailleurs a-t-il très peur de découvrir certaines vérités désagréables, sur lui-même (le fait qu’il ne soit pas si magnifique que ce qu’il imagine).

La relation du pervers-bourreau, et de sa victime

La logique perverse ignore le respect de l'autre. Autrui n'existe pas, il n'est pas entendu, il est seulement utile. Le pervers a besoin de l'énergie de certaines personnes pour combler le vide de sa propre existence. Mais pour cela il lui faut les soumettre.
Il a besoin d'avoir toujours auprès de lui quelqu'un, une victime, qu'il va utiliser pour se mettre en valeur, pour se détourner de son propre néant, de sa propre réalité peu glorieuse, peu honorable. Il va donc essayer soit de s'approprier des qualités de la victime, soit de la détruire en reportant sur elle ses propres défauts (égoïsme, avarice, mensonge…). Le pervers est un prédateur.

Appropriation des qualités de l’autre

Plus que les biens matériels, ce sont des qualités morales, autrement plus difficiles à voler, que cherche à s’approprier le pervers : la joie de vivre, la sensibilité, l'aptitude à la communication, la créativité, les dons musicaux ou littéraires... Ainsi, lorsque le partenaire émet une idée, le pervers s'en empare et la fait sienne.
Les pervers narcissiques ressentent une envie très intense à l'égard de ceux qui leur semblent posséder les choses qu'ils n'ont pas ou qui simplement tirent plaisir de leur vie. Ce désir d'appropriation peut être d'ordre social comme de séduire un partenaire qui les introduira dans un milieu qu'ils envient, haute bourgeoisie, milieu intellectuel ou artistique.

Détruire et nier l’autre

Le pervers narcissique cherche constamment à rehausser l’image qu’il a de lui-même. Il lui est pour cela nécessaire de trouver un être qui l'admire et lui renvoie de lui-même une image prestigieuse.
Le pervers ne peut établir une relation fondée sur la symétrie ; il lui faut dominer l'autre et le mettre dans l'impossibilité de réagir et d'arrêter ce combat.Il n'y a pas de négociation possible avec le pervers, tout est imposé, dès le départ, à la victime à qui a été retiré le pouvoir de dire non et qui, même si elle essayait d'utiliser à son tour des défenses perverses, ne pourrait jamais atteindre à la virtuosité « dans le mal » de son bourreau.
Celle-ci peut mettre des années avant de se rendre compte du processus de destruction mis en place. Au commencement elle ne subit que des brimades, des phrases anodines mais pleines de sous-entendus blessants, avilissants, voire violents.
En règle générale, c'est la prise de conscience de la victime, et ses sursauts de révolte, qui vont provoquer le processus de mise à mort. Car l'on assiste bien à de véritables mises à mort psychiques où l'agresseur n'hésite pas à employer tous les moyens pour atteindre son but : anéantir sa proie. De fait toute remise en question de la domination du pervers sur sa victime ne peut qu'entraîner chez lui une réaction de fureur destructrice.
Il s'ingénie à culpabiliser sa proie. Ne supportant pas, un seul instant, d'avoir tort, il refuse toute critique, toute discussion ouverte et constructive avec sa victime. Il la bafoue ouvertement, n'hésitant pas à la dénigrer, à l'insulter, autant que possible sans témoin.

Le profil des victimes

Elles sont dotées des qualités que le pervers précisément convoite : douées et cherchant toujours à donner le meilleur d'elles-mêmes, elles sont séduisantes. Vives et extraverties, elles aiment parler de leurs réussites et exprimer leurs joies. Etant profondément généreuses, elles ne peuvent se résoudre à admettre la perversité de leur bourreau et s'appliquent à lui trouver des excuses. Toujours prêtes à se sentir responsables, voire coupables, acceptant facilement la critique, elles s'épuisent à donner au pervers une impossible satisfaction.Le pervers recherche souvent une personnalité maternelle, aimante, dévouée, parce qu'il a besoin d’être aimé, admiré - même et surtout s'il est lui-même incapable d’aimer -, d’avoir quelqu'un entièrement à son service.
Il prend le plus souvent ses victimes parmi des personnes pleines d'énergie et d'amour de la vie, pour les vampiriser et les « dévitaliser ». Il choisit de préférence des personnes honnêtes, sincères, gentilles, qui cherchent vraiment à consoler et à réparer, mais aussi naïves, sans trop d’esprit critique, voire fragiles, afin de les amener plus facilement et plus rapidement à accepter une relation de dépendance.

Diviser, cloisonner ses relations

Par prudence, il divisera et cloisonnera ses relations, afin qu’on ne puisse pas recouper ses mensonges ou que ses victimes ne risquent pas de se s'allier contre lui. Sa technique, dans ce domaine, finit par être magistrale.

Se valoriser sans cesse et dévaloriser l’autre

Les narcisses cherchent à évoluer sous les feux de la rampe, à choisir des situations où d'autres pourront les admirer. Ils veulent capter l'attention de leurs semblables qu'ils considèrent, par ailleurs, comme de simples faire-valoir, victimes potentielles qu’ils n'hésiteront pas à critiquer en public, souvent insidieusement.Etalant connaissances, savoir, certitudes, il va pousser l'autre à vouloir en savoir plus,à convoiter l’objet en question et à exprimer son désir de se l’approprier.

Calomnies et insinuations

« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » (Beaumarchais).

Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d'y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d'allusions voilées, insidieuses.

Utilisation de fausses vérités énormes ou crédibles

La communication perverse est au service de cette stratégie. Elle est d'abord faite de fausses vérités. Par la suite, dans le conflit ouvert, elle fait un recours manifeste, sans honte, au mensonge le plus grossier.
 
  <A MEDITER>

Les mots et leur pouvoir (Geneviève Martin-Boissy)

Les mots et leur pouvoir!

Le pouvoir des mots

 Un orateur parle du pouvoir de la pensée positive et des mots.

Un participant lève la main et dit:

« Ce n’est pas parce que je vais dire bonheur, bonheur, bonheur! que je vais me sentir mieux, ni parce que je dis malheur, malheur, malheur! que je me sentirai moins bien: ce ne sont que des mots. Les mots sont en eux-mêmes sans pouvoir… »

 L’orateur répond:

« Taisez-vous espèce d’idiot, vous êtes incapable de comprendre quoi que ce soit ! »

 Le participant est comme paralysé, il change de couleur et s’apprête à faire une répartie cinglante: « Vous, espèce de… »

 L’orateur lève la main : « Je vous prie de m’excuser. Je ne voulais pas vous blesser. Je vous prie d’accepter mes excuses les plus humbles »

 Le participant se calme.

L’assemblée murmure, il y a des mouvements dans la salle.

 L’orateur reprend:

«Vous avez la réponse à la question que vous vous posiez: quelques mots ont déclenché chez vous une grande colère. D’autres mots vous ont calmé.

Comprenez-vous mieux le pouvoir des mots ? »

(Source inconnue) 

 

Certains mots font écho en nous et nous affectent !

 « Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux. »
René Ch
ar

 Nous sommes tantôt émetteurs de mots et tantôt récepteurs et parfois, ils peuvent être « blessants » s’ils viennent réveiller de vieilles blessures. D’où l’importance de bien « peser » les mots que l’on adresse à une personne. Mais cela suffit-il ?

 Un mot peut être dit sans « mauvaise » intention et sans arrière pensée et malgré tout être mal pris, voire très mal interprété. Il peut prendre une autre coloration dans l’esprit de celui ou celle à qui il est adressé. La personne qui dit ce mot n’est pas consciente de ce qui se « joue » dans cette communication émetteur/récepteur, car quelque part elle est le révélateur, le miroir de blessures enfouies, mais combien toujours présentes chez celui ou celle à qui elle s’adresse.

A l’insu des deux parties, un mot va connecter chez la personne qui le reçoit, des « doux leurres » de son histoire et parfois une mimique qui l’accompagne, peut renvoyer en conscience ou non, à des attitudes « blessantes » de son passé.

 

A lui seul, un mot n’a aucun pouvoir, c’est un mot !

 Les mots servent à décrire au plus juste une pensée, un objet, une situation, un ressenti… C’est nous qui leurs donnons du pouvoir en conscience ou pas, tant dans la manière de les exprimer, que dans la manière de les recevoir. Ils peuvent alors contribuer à notre mal-être ou bien, être guérisseur.

Lorsqu’un mot « touche » notre émotionnel nous ne sommes plus objectifs ! Le mental (ego) se l’approprie, l’extrayant du contexte dans lequel il a été dit, distord la réalité et projette sur les faits sa « vérité » qui devient alors personnelle, ce qui nous leurre et parfois nous affecte.

En fonction de l’écho que cela fait en nous, un mot, peut donc avoir un pouvoir considérable sur nous et rester en mémoire pour longtemps ! Des réactions émotionnelles peuvent s’en suivre en fonction de l’emprise que nous leur avons laissé et de l’état d’esprit dans lequel nous nous sommes laissés plonger.

Chacun peut en faire l’expérience, il y a des mots que l’on relativise facilement et d’autres qui ont une « prise » sur nous.

 

Faisons attention aux mots que nous employons!

 Il y a un proverbe qui dit : Il existe quatre choses dans la vie que l’on ne peut rattraper:
la pierre après l'avoir lancée, le mot après l'avoir dit, l'occasion après l'avoir perdue et le temps après qu'il soit passé.

 Prendre l’autre pour défouloir à humeur sur lequel on peut « piétiner » et « s’essuyer » comme sur un paillasson, c’est selon moi agir dans un état dépourvu de sensibilité, non seulement envers celui ou celle qui subit ces états d’âmes, mais aussi envers soi-même !

Après avoir froissé une feuille de papier, peut-on ensuite la remettre dans son état initial ? Non ! Il subsiste des traces. Comme la feuille de papier, des excuses à elles seules ne suffisent parfois pas à « défroisser » le cœur de la personne « blessée » par des mots dits à son encontre, il en reste des traces!

 

Pour un enfant, un mot venant d’un proche ou d’une personne importante à ses yeux, peut bouleverser sa vie !

 L’enfant s’identifie à ce que les proches pensent de lui et il donne de l’importance à ce qu’ils lui disent. Ils ont donc un pouvoir considérable sur lui. Le regard qui lui est porté est celui qu’il intègre. Par exemple s’il lui est dit et répété qu’il est un INCAPABLE, il assimile qu’il est en réalité un INCAPABLE. Ensuite ses attitudes vont venir renforcer cette image dévalorisante. Derrière cette dévalorisation qu’il aura intégré, c’est l’estime de soi qui est profondément atteinte, incluant le manque de confiance en soi. Mais aussi, insidieusement certaines blessures peuvent s’enkyster, comme le sentiment de rejet, d’humiliation, d’injustice… qui peuvent le poursuivre toute sa vie, en attirant involontairement à lui des situations où elles se réactivent.

Les parents doivent prendre conscience que les mots dévalorisants adressés à leur(s) enfant(s), peuvent perturber leur équilibre psychique.

 « Voyant, enfant, la lueur d’admiration, d’enthousiasme et d’amour dans l’œil de nos proches, nous intégrons progressivement ce miroir positif et apprenons à nous aimer. » Guy Corneau

 

Tout réside dans la manière d’accueillir ce qui nous est dit.

 Lorsqu’un mot nous affecte, il est souhaitable de l’évacuer au plus vite pour ne pas laisser le mental faire son œuvre, qui pourrait perturber notre organisme. Si possible le verbaliser à la personne qui l’a dit, de manière à exprimer son ressenti et lui permettre de s’en expliquer ou de le replacer dans le contexte et/ou de s’en excuser. Autre possibilité, par le biais d’une lettre qui peut être faite de manière symbolique, pour des personnes injoignables par exemple.

 Il est préférable de ne rien « prendre » personnellement, laissant ce mot à celui ou celle de qui il émane. Nous pouvons le prendre bien ou mal, mais nous pouvons aussi ne pas le prendre du tout, le laissant à son auteur.

Nous pouvons aussi saisir cette occasion comme étant une opportunité pour comprendre pourquoi cela nous affecte tant. Les maux se « servent » des mots pour exprimer de vieilles blessures de l'histoire personnelle et tant qu'elles ne sont pas guéries, elles cherchent à se manifester, les mots n’étant pour elles qu’un moyen d’expression parmi tant d’autres. C’est pourquoi, des situations viennent à nous pour faire écho à nos blessures et elles sont selon moi à saisir, comme étant des occasions pour les guérir.

 

L’acceptation et pour certaines personnes le pardon, leurs sont parfois nécessaires pour aller vers le mieux être.

 L’acceptation ou le pardon ne se font pas sur un claquement de doigts. Il faut du temps pour ces processus. On ne pardonne pas comme ça à la va-vite, cela doit naître du cœur et après avoir fait tout un travail de lâcher-prise.

Ce processus permet de mettre en lumière ce que les mots « blessants » résonnent en soi et pourquoi ils ont été attirés.

Nous avons parfois à guérir des blessures qui nous ont été léguées par notre généalogie pour les « réparer ». C’est pourquoi certains mots (maux) qui renvoient à des blessures, viennent à nous de manière récurrente dans notre vie et ce, jusqu’à ce que l’on comprenne qu’ils ne nous appartiennent pas, de manière à les « lâcher ».

Ces « mots/maux » nous sont transmis à la naissance par la généalogie et c’est pourquoi, tant qu’ils ne sont pas guéris (gaie-rie), ils ont une « prise » sur nous et continueront à être transmis, encore et encore…!

L’attitude à l’égard des mots, dépend donc de notre manière de les accueillir. Notre aptitude à la « zénitude » à l’égard de ce qui vient à nous, facilite le lâcher-prise et aide à relativiser.

"La parole est comme le soleil: elle peut réconforter et réchauffer, elle peut aussi dévaster et anéantir. Soyons conscients de la puissance de nos paroles, et mettons les au service de la paix."